De nos envoyés spéciaux au Qatar : Chabaraka Hamid et Ammour Ahmed Le Sept national a raté son entame aux Championnats du monde de handball, encaissant une lourde défaite face à la sélection égyptienne sur le score de 20 à 34 en match d'ouverture pour le groupe C. L'absence de Chahbour et de Rahim a beaucoup pesé sur l'efficacité du Sept algérien. L'équipe égyptienne a pu compter sur son gardien Karim El Handaoui, ses parades ont permis à son équipe de très vite creuser l'écart et aussi grâce aux contre-attaques conclues par le talentueux attaquant égyptien Abderrahmen. La première période a pris fin sur un score de 9-17 en faveur des Pharaons. L'Egypte a continué sur la même cadence, jusqu'à compter 11 buts d'avance (11-22). Le technicien national Réda Zeguili demande un temps mort mais les choses ne s'améliorent guère pour les camarades de Mokrani. Nos attaquants s'emmêlaient les pinceaux, manquant terriblement d'efficacité et d'inspiration alors qu'en défense, on n'arrivait pas à contrer les Egyptiens qui s'en donnèrent à cœur joie pour remporter une large victoire sur la marque de 20-34. Les Verts ont hérité d'un groupe C très relevé avec la présence de la France, la Suède, l'Islande et la République tchèque. La mission des champions d'Afrique s'annonce très difficile pour espérer une qualification au second tour. Amine A. Après une féerique cérémonie d'ouverture Le Mondial démarre en trombe Attendue depuis le 27 janvier 2011, date de l'attribution du 24e Mondial au Qatar, cette compétition a démarré avec faste, avant-hier au «Lusail Multipurpose Hall» de Doha. Dans cette magnifique infrastructure sportive ultramoderne où les 5 000 places étaient occupées, une somptueuse cérémonie d'ouverture a ébahi les milliers de spectateurs et les participants à cette compétition planétaire. Durant près d'une heure et en présence de l'Emir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, les centaines de jeunes participants aux multiples tableaux ont émerveillé les présents, sous la férule des managers de « David Atkins Entreprise », la boite spécialisée qui a mis sur pied ce spectacle. Tout a été mis en œuvre pour donner aux différents tableaux une touche féérique et il fallait être sur les gradins pour vivre cette ouverture. A partir des gradins, les spectateurs ont, tout en assistant à la cérémonie, participé aussi en contribuant, grâce à des bracelets distribués auparavant, à donner de la lumière à ce show. En assistant au spectacle, les facettes différaient l'une de l'autre, toujours particulière et futuriste, allant de l'histoire du Qatar à un spectacle musical en passant par des volets sur des disciplines sportives, culturelles, des jeux de lumières. Les drapeaux représentant les 24 pays ont été intégrés dans le spectacle. En effet, en deux entrées différentes, un jeune portant le drapeau d'un pays devait retrouver sur une scène un autre jeune portant une pancarte dudit pays alors qu'en même temps, le drapeau et la carte géographique apparaissait sur la surface du terrain grâce à une projection par laser. Une fois les emblèmes des pays présentés en ligne, le petit «Fahed», mascotte de ce Mondial, prend place sur la scène construite en forme d'étoile à huit branches. Aussi, les organisateurs qataris, en portant leur choix sur cette géométrie de la scène lançaient un message très fort à l'ensemble des participants venus du monde entier et issus d'origines culturelles et religieuses diverses. En effet, un responsable qatari nous rappela que, dans la plupart des anciennes civilisations et religieuses islamique et chrétienne. Quant à l'hymne officiel de la compétition, «Live», il a été interprété par 24 chanteurs des 24 pays qualifiés, dont notre compatriote Amine du groupe Babylone. Avant le tomber de rideau de ce show, le président de la Fédération internationale de handball (IHF), l'Egyptien Hassan Moustafa s'est adressé à l'assistance, remerciant le Qatar pour les grands efforts dans les moyens mis en œuvre pour la bonne organisation de cette compétition. Juste après, Tamim ben Hamad Al Thani déclare ouvert ce présent Mondial. Les ultimes minutes de cette cérémonie verront l'extérieur de la salle s'enflammer par un gigantesque feu d'artifices que les spectateurs ont suivi sur des écrans géants placés dans la salle. H. C. L'Algérie, première sélection à défiler Durant la grandiose cérémonie d'ouverture du 24e Championnat du monde de handball à Doha, c'est le drapeau algérien qui a été appelé en premier lors de la présentation des 24 sélections qualifiées avant que le président de la Fédération internationale de handball et celui du comité d'organisation ne prononcent les discours d'ouverture. Et c'est le prince du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thaniqui, qui a donné le coup d'envoi du tournoi. Deux champions «africains» et deux champions du «monde et d'Europe» dans le groupe C Le groupe C (Algérie, egypte, Suède, France, Islande et la République tchèque) du 24e championnat du monde de handball qui se déroule à Doha est sans doute celui qui renferme le plus de champions, que ce soit au niveau continental ou mondial. Et pour cause, la Suède est 4 fois championne du monde (1954-1958-1990-1999 et 4 fois championne d'Europe (1994, 1998, 2000, 2002), la France (4 fois championne du monde (1995-2001-2009-2011), 3 fois championne d'Europe (2006-2010-2014) et 2 fois championne olympique (2008-2012), l'Algérie, 1 fois championne d'Afrique (2014) et l'egypte avec ses 5 titres de champion d'Afrique (1991-1992-2000-2004-2008). C'est le seul groupe qui renferme autant de champions ! A. A. Entre 8 et 118 euros les billets d'accès Pour pouvoir suivre les matches de la 24e édition du Mondial 2015 de handball qui se déroule à Doha, le comité d'organisation a fixé les prix d'entrée entre 8 euros (35 QR) et 118 euros (500 QR) la place, selon la salle et la formule choisie (Premium, Gold, Silver), alors que pour la cérémonie d'ouverture, les prix variaient entre 17.5 euros (75 QR) et 94.5 euros (400 QR). A. A. Première participation de l'Iran... La sélection iranienne de handball est présente au Championnat du monde de handball pour la première fois de son histoire. Les Iraniens, conduits par le technicien slovène Borut Maček, ne comptent pas réaliser des miracles, avec une participation honorable devant des adversaires huppés dont la Croatie, la Tunisie ou encore l'Autriche. ... et de la Bosnie-Herzégovine Comme l'Iran, la sélection de la Bosnie-Herzégovine est présente pour la première fois de son histoire dans une phase finale de Coupe du monde de handball. Et c'était grâce à son dernier match nul contre l'Islande en juin dernier que la Bosnie-Herzégovine a arraché sa première qualification. Pour cette 24e édition du championnat du monde, les Bosniaques sont dans le groupe B avec la Tunisie, l'Autriche, la Croatie, la Macédoine et l'Iran. A. A. Réunion technique d'avant compétition à l'hôtel Ritz-Carlton Comme le veut la réglementation, une réunion technique a regroupé, hier matin, à l'hôtel «Ritz-Carlton» de Doha, les responsables de la Fédération internationale de handball (IHF) et les représentants techniques des 24 pays participants. Etaient présents, du côté de l'IHF, l'Espagnol Michel Roca Mas, les Allemands Manfred Prause et Peter Sichelschmidt, le Qatari Naser Abou El Marzouqui, le Français Patric Strub et l'égyptien Hosny Ahmed Abderrahmane. Les travaux étaient précédés par l'officialisation des listes des joueurs et membres de chacun des 24 pays présents à ce Mondial. Ensuite, tous les représentants se sont regroupés dans une autre salle mitoyenne pour prendre connaissance de la présentation du guide de la compétition dans tous les aspects inhérents à la compétition. En outre, chaque représentant de pays a présenté les tenues sportives officielles que porteront les joueurs et les membres des staffs techniques. H. C. Protestation des représentants des équipes arabes présentes Bien que se déroulant dans un pays arabe et malgré la présence d'un égyptien, nommé Hassan Moustapha, les représentants des cinq pays participant à ce Mondial, à savoir l'Algérie, le Qatar, l'Egypte, la Tunisie et l'Arabie Saoudite ont été déçus de ne pouvoir suivre les interventions des représentants de l'IHF qu'en anglais. Le comble et que même les documents officiels de cette instance sont rédigés dans la langue de Shakespeare. Aussi, le représentant saoudien a vivement protesté auprès des représentants de l'instance mondiale de handball sur ce fait. H. C. Echos de Doha M. Bouamra Saïd et Kheraïfia Habib sont encore à Alger Alors que l'équipe nationale se trouve depuis mardi dernier dans la capitale du Qatar, M. Bouamra Saïd et Kheraïfia Habib sont encore à Alger, retenus par des affaires familiales. Des circonstances de dernière minute les ont obligés à différer leur arrivée à Doha. Des équipements supplémentaires pour les Verts En plus de l'équipement sportif emmené dans les bagages de notre équipe nationale à Doha, un lot d'équipement supplémentaire a été ramené d'Alger. Cet équipement a été remis par M. Toufik Khelifi qui a rallié Doha dans une deuxième délégation de la FAHB. Ces tenues ont été réceptionnées par M. Herdjani Mustapha, l'administrateur de l'équipe nationale messieurs. Les délégations en un immense convoi Obligées par les responsables de la Fédération internationale de handball à assister à la cérémonie d'ouverture de ce Mondial abritée par la salle Lusail Multipurpose Hall de Doha, toutes les délégations ont été obligées de partir dans leurs bus vers cette infrastructure située à plusieurs kilomètres de leurs hôtels respectifs. Pour permettre que ce convoi puisse arriver le plus tôt possible et ne pas être bloqué dans les immenses encombrements que connaît cette ville du Qatar, des motards de la police qatarie ont accompagné les bus et libéré la route. Retrouvailles des anciennes stars de la petite balle algérienne C'est avec un grand plaisir que les membres de la délégation algérienne présente à la salle Lusail Multipurpose Hall de Doha ont retrouvé quelques anciennes stars de la petite balle algérienne à l'image de Omar Azeb, Sofiane Draouci et Selim Nedjal. Coup dur pour les Verts Chehbour Omar out pour ce Mondial Le coach national Zeguili Réda devra se passer des services de Chehbour Omar. Suite à un choc avec le gardien de but Benmenni, lors de la séance d'entraînement de mercredi dernier à la salle Ali-Ben-Hamad-El-Attiya, Chehbour a chuté lourdement et a ressenti des douleurs à l'épaule et la cheville droites. Soigné sur place, par Melal Youcef, médecin de l'équipe, Chehbour Omar a été ménagé pour les séances d'entraînement suivantes. Malheureusement, le médecin a diagnostiqué une entorse «claviculaire» à l'épaule droite et aussi l'enflement de la cheville droite. Déjà «secoué» par le forfait de Rahim Abdelkader, voilà que le coach national sera contraint, la mort dans l'âme, de revoir encore une fois sa stratégie. Dans cette perspective, l'entraîneur national pourrait faire appel à un joueur inscrit sur la liste élargie transmise à l'IHF. H. C. Paroles des anciens internationaux Djeffal Ahcène : «L'édition à laquelle j'ai participé était celle de 1986 en Suisse sous la houlette de Derouaz. A cette époque, la préparation était correcte avec tous les moyens matériels et beaucoup de rencontres amicales internationales face à de bonnes formations étrangères. L'ambiance au sein du groupe de joueurs était sympathique. Il faut dire que nous nous connaissions fort bien entre nous, car nous évoluions tous en Algérie. Durant la première phase du Mondial, nous étions très motivés mais les équipes rencontrées étaient d'un autre niveau supérieur. Je dois avouer que nous avions un complexe d'infériorité devant nos adversaires. Mais malgré tout, nous faisions de notre mieux pour défendre les couleurs algériennes. Sur le terrain, nous ne maîtrisions pas les contres. A cette compétition, j'ai évolué au côté de Bendjemil, Mokhnache, Boussebt, Ouchia, Mohammed Seghir... Lors de ce Mondial au Qatar, je pense que les adversaires de l'Algérie sont redoutables mais rien n'est impossible.» Abdeslam Benmaghsoula : «J'ai participé à trois éditions. Lors des éditions de 1982 en ex-République fédérale allemande et de 1986 en Suisse avec le même entraîneur qui était Derouaz. En 1990, j'ai disputé le Mondial en ex-République tchécoslovaque sous la férule de Bouzerar Azzedine. Avant de participer à ces éditions, nous avions effectué de très bonnes préparations. Comme notre équipe nationale avait une grande notoriété, les sollicitations de beaucoup de grandes équipes nationales arrivaient à la FAHB. Lors du déroulement de chacune des éditions, les conditions de séjour et de travail étaient excellentes. Durant les matches du premier tour, nous avions tenu la dragée haute à nos adversaires qui ont sué pour parvenir à s'imposer. Face aux Hongrois, nous avons mené au score en première mi-temps avant de flancher ensuite. Lors de l'édition de 1990, nous n'avons perdu qu'avec un but d'écart la rencontre face aux Suédois qui avaient remporté le trophée de cette édition-là. Au cours de ces matches, la morphologie des joueurs algériens était insuffisante alors que l'application de la défense avancée exigeait une très grande dépense d'énergie. Pour ce qui est des joueurs ayant disputé ces éditions, je cite entre autres Bendjemil, Mokhnache, Bergheul, Hammiche, Doballah, Abdi, Boussebt, Bakir, Ouchia , Benhamza, Mokrani, Bouhalissa, Beklhocine. Par la suite, d'autres jeunes sont venus comme Boudrali, Bouanik, El Mouheb, Aït El Hocine, Akkeb... Pour ce Mondial, je pense que les adversaires de l'Algérie sont d'un niveau mondial et il va falloir que les joueurs algériens se défoncent pour tenter la qualification. Le premier match devant les Egyptiens sera déterminant. Bonne chance aux Verts !»