Comment est faite notre anatomie ? Que signifient certaines sensations ? Si nous savions tout cela dès le début de notre vie de femme, nous éviterions plus facilement les «soucis urinaires» à répétition. Voici quelques conseils : Beaucoup de femmes ont des ennuis sur le plan urinaire ? Oui, la question de la cystite est fréquente. Si le problème devient récidivant, c'est un vrai souci. Il y a un inconfort réel et inquiétant qui peut retentir sur la qualité de la vie quotidienne et intime. Le recours aux antibiotiques ne doit se faire qu'à bon escient. C'est pourquoi nous faisons une grande place à la prévention. Quel est le premier conseil ? - Apprendre aux femmes à écouter leur corps, afin de réagir dès les premiers signes : une impression de gêne, de brûlure à la miction, ou plus souvent une lourdeur dans le bas ventre. Les femmes attentives à leurs sensations corporelles doivent alors augmenter leur quantité de boisson et prendre des mesures appropriées. Et la phytothérapie ? - En plus de boire abondamment, de nombreuses femmes apprécient l'aide de plantes telles que la cranberry (ou canneberge)... - Ecouter son corps, c'est aussi penser à la "pause-pipi" ! - En effet, certaines femmes semblent oublier les besoins élémentaires du corps. Ce comportement, assez spécifiquement féminin, est lié à la pression quotidienne au travail ; il est également dû au manque d'hygiène dans les lieux publics, en milieu scolaire. Quelles sont les conséquences de cet «oubli» ? La vessie sous tension est en souffrance. De plus, en l'absence de vidange, les germes s'accumulent. Que dire aux «femmes pressées» ? Pensez à vous rendre aux toilettes plusieurs fois par jour, et donnez-vous le temps de bien vider la vessie – sans forcer pour aller plus vite ! Détail à rappeler : après une selle, l'essuyage se fait vers l'arrière, pour éviter d'amener des germes intestinaux vers la vulve et l'orifice urinaire. - La sexualité ? Beaucoup de dames souffrent de cystite lors des premiers rapports. Mieux vaut connaître leur anatomie et à prendre conscience de la zone périnéale. Le contrôle des muscles du périnée permet des rapports non douloureux, donc un moindre risque d'inflammation de l'urètre. On peut suggérer l'emploi d'un lubrifiant, comme l'huile d'amande douce. Je rappelle enfin de vider la vessie avant, pour diminuer la pression interne, et après, pour évacuer les germes. Et pour ce qui est de l'hygiène intime ? L'emploi d'un savon approprié évite d'irriter les muqueuses. Par ailleurs, il faut signaler le rôle de l'alimentation et de l'hygiène de vie dans la prévention des problèmes urinaires.