Les tractations et le travail de coulisses en perspective de l'élection du secrétariat national de l'UGTA font rage au sein des instances syndicales. A moins d'une quinzaine de jours de la tenue de la réunion de la Commission exécutive nationale (CEN), la vingtaine, voire plus de postulants aux postes de secrétaires nationaux affûtent leurs armes et multiplient les contacts. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Fixée au 25 du mois en cours, la première réunion de la Commission exécutive nationale (CEN) post-12e congrès national de l'UGTA a été reportée à la fin du mois en cours. A son ordre du jour, deux points sont inscrits. Approbation du règlement intérieur et élection des membres du secrétariat national. Le secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, pour rappel, a été plébiscité par les délégués du 12e congrès. Quant aux 187 membres de la CEN, ils ont été élus par les délégués des quatre régions. Ainsi, les membres de la Commission exécutive nationale procéderont à leur tour à l'élection des 12 membres du secrétariat national. Ainsi, à moins d'une quinzaine de jours du jour «J», «rien de particulier ne caractérisera l'élection de la prochaine direction nationale de l'UGTA», nous dit-on. «Le changement ne sera pas important. Une grande majorité des membres du secrétariat sortant seront reconduits à leur postes», soutient-on. A ce propos, on ajoute qu'un travail de consensus a été entamé, notamment une réunion qui se tiendra aujourd'hui à l'est du pays où les membres de la CEN auront à définir leur feuille de route pour la réunion des 26 et 27 février prochains. A ce titre, il est important de noter que la région du Centre, qui dispose de quatre places, est appelée à élire seulement trois représentants, puisque le quatrième est déjà élu en la personne de Sidi-Saïd. Même scénario à l'Est, où le nombre de candidats serait de douze pour quatre postes à pourvoir et ce, contrairement au Centre et à l'Ouest où le nombre de postes à pourvoir est de trois (Sidi Saïd déjà élu secrétaire général fait partie de la région du Centre), alors qu'au Sud, la bataille sera très serrée entre les quatre postulants aux deux représentations sudistes du secrétariat national. La question qui reste posée est celle relative au cumul des postes exécutifs. Autrement dit, sera-t-il exigé, conformément aux statuts et règlement intérieur de l'organisation, que les futurs «élus» ne doivent occuper qu'un seul poste exécutif ? Ainsi, si un secrétaire général de fédération ou d'union de wilaya venait à être élu au sein du secrétariat national, il devrait «impérativement» démissionner de son poste antérieur. Une condition réglementaire qui poussera, sans aucun doute, un grand nombre de postulants à réfléchir avant la date fatidique du 27 février prochain.