A l'exception de Abdelkader Malki, tous les autres membres sortant du secrétariat national de l'UGTA ont déposé leurs candidatures pour briguer un autre mandat de cinq années à la tête du secrétariat national. Au total, la commission de candidature a enregistré hier, dernier jour de dépôt, trente-quatre (34) dossiers, dont la majorité des postulants sont des secrétaires généraux de wilayas et de fédérations. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Fixée pour le 25 du mois en cours, la première réunion de la commission exécutive nationale (CEN) post – 12e congrès national de l'UGTA aura deux points inscrits à son ordre du jour. Il s'agira d'approuver le règlement intérieur et procéder à l'élection des membres du secrétariat national. Le secrétaire général élu et les 187 membres de cette instance suprême entre deux congrès auront à élire les douze membres du secrétariat national. Pour rappel, le secrétariat national de l'UGTA est composé de treize membres représentant les quatre régions du pays. Ainsi, la région du Centre qui dispose de quatre places est appelée à élire seulement trois représentants, puisque le quatrième est déjà élu en la personne de Sidi-Saïd. A ce sujet, on indique qu'au moins une dizaine de responsables syndicaux, parmi eux des secrétaires généraux de fédérations et des secrétaires généraux d'unions de wilaya, ont déposé leurs fiches de candidature. Au centre et au vu de la rude bataille annoncée entre les différents postulants, il a été constaté le début d'un intense travail de coulisses et de tractations et ce au lendemain de la fin des travaux du 12e congrès. Même scénario à l'Ouest où le nombre de candidats serait de douze pour quatre postes à pourvoir. Nos sources affirment à ce sujet que si le nom du secrétaire national sortant chargé de l'organique, en l'occurrence M. Tayeb Hamarnia, revient dans toutes les discussions, il n'en demeure que la concurrence sera très intense entre les autres postulants. Contrairement au Centre et à l'Est où le nombre de postes à pourvoir est de quatre, à l'Ouest, les membres de la commission exécutive nationale sont appelés à choisir trois secrétaires nationaux sur les neuf candidats, alors qu'au Sud, la bataille sera très serrée entre les quatre postulants aux deux représentations sudistes du secrétariat national. Nos sources ajoutent par ailleurs que le secrétaire national sortant qui n'est autre que le secrétaire général sortant de l'union de wilaya de Ouargla, à savoir M. Seguer, bénéficie de plusieurs longueurs d'avance sur les autres postulants. Cela étant, la particularité de l'élection de la prochaine composante du secrétariat national réside dans le fait que la problématique du cumul des postes exécutifs est désormais tranchée. Autrement, il sera exigé conformément aux statuts et règlement intérieur de l'organisation que les futurs «élus» ne doivent occuper qu'un seul poste exécutif. Ainsi, si un secrétaire général de fédération ou d'union de wilaya venait à être élu au sein du secrétariat national, il doit démissionner de son poste antérieur. Une condition réglementaire qui poussera un grand nombre de postulants à y réfléchir avant le 25 janvier prochain. Ce jour, dit-on «l'UGTA aura peut-être entamé sa mue» !