Le syndicat national des travailleurs du secteur de la solidarité nationale, affilié à l'UGTA, renoue avec la protestation. Le syndicat qui dénonce l'absence de dialogue avec la tutelle appelle les travailleurs à tenir un sit-in samedi prochain devant le ministère de la Solidarité nationale et prévoit une grève de trois jours à partir du premier mars prochain. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Le syndicat national des travailleurs de la solidarité nationale monte au créneau. Il a décidé de déclencher une série d'actions de protestation pour obliger le ministère de la Solidarité nationale à répondre à sa plateforme de revendications.Le syndicat qui a déposé un préavis de grève de trois jours, qui prendra effet à compter du 1er mars prochain, menace de déclencher une grève illimitée dans le cas où la tutelle continue «de fermer les portes du dialogue devant le partenaire social». Mais avant, le syndicat a décidé d'un sit-in national devant le ministère de tutelle pour samedi prochain. Une première action «de mise en garde», avant de hausser le ton. Dans un communiqué rendu public, le syndicat dénonce l'absence du dialogue et accuse la tutelle «d'adopter la politique de fuite en avant». Le syndicat dit avoir multiplié les demandes d'audiences avec la ministre de la Solidarité nationale qui ont «toutes été soldées par un échec». Le syndicat revendique l'ouverture du dialogue autour de sa plateforme de revendications qui tourne essentiellement autour de l'élaboration du statut particulier et le régime indemnitaire pour tous les travailleurs de la solidarité nationale, la prime de soutien scolaire et pédagogique, la révision à la hausse de la prime des corps communs, l'intégration des contractuels et la prise en charge du dossier de la médecine du travail. Le syndicat souligne que « tous les établissements spécialisés et les Directions de l'action sociale et de la solidarité (DAS), dans toutes les wilayas du pays, seront paralysées par ces mouvements de protestation». Pourtant, le département de Mounia Meslem, lors d'une précédente déclaration, a affirmé que «le dialogue n'a jamais été rompu avec le partenaire social et que les travailleurs ont arraché de nombreux acquis».