Cette annonce a �t� faite par la section tizi-ouz�enne de la LADDH dans une d�claration rendue publique, dans l'apr�s-midi d'hier o� il est dit en substance : "En moins d'un mois, les services de la DRAG de la wilaya de Tizi-Ouzou, viennent de refuser par deux fois d'autoriser une conf�rence publique portant sur la probl�matique des droits de l'homme en Alg�rie que devait animer Me Ali Yahia Abdennour, sur invitation de la section locale de LADDH." Pour les repr�sentants locaux, de la ligue dirig�e par Me Ali Yahia, l'administration qui a jug� irrecevable la demande d'autorisation de la conf�rence au motif de la non-conformit� des statuts de leur structure avec la nouvelle loi sur les associations, est-il indiqu� dans la d�claration, est instrumentalis�e par "les puissants de l'heure qui lui (l'administration) font jouer le r�le d'un parti politique � leur d�votion". Il s'agit d'"une interdiction d�guis�e (qui) fait partie d'une strat�gie", consistant "� restreindre le champ des libert�s et de b�illonner toute voix discordante susceptible d'influencer l'opinion". Une strat�gie mise en route, selon les militants tizi-ouz�ens de la LADDH, � un moment o� "l'on s'appr�te � mettre � contribution tous les moyens de l'Etat pour "vendre" aux Alg�riens l'id�e de r�conciliation nationale (...) tout en consacrant l'impunit� comme principe intangible", estiment les r�dacteurs de la d�claration pour qui "le triptyque v�rit�-justice-r�conciliation est ins�cable et solidaire".