L'Etat table sur la création de 90 000 PME (60 000 via l'Ansej et 30 000 par la Cnac) durant le prochain quinquennat. C'est ce qu'a indiqué le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, en marge de l'ouverture de la 5ème édition du Salon national de l'emploi (Salem-2015), qui se tient depuis hier à la Safex. Salah Benreguia - Alger (Le Soir) Mohamed El Ghazi a également fait savoir que «95% des entreprises créées via les dispositifs mis en place ont réussi et 5% ont échoué». «75% des entreprises créées via ces dispositifs ont pu rembourser leurs crédits bancaires», a noté le ministre qui soutient que les efforts soutenus de l'Etat pour promouvoir l'emploi vont se poursuivre à l'avenir. «300 micro-entreprises créées dans le cadre de l'Ansej et la Cnac participent à ce salon, représentant les 48 wilayas», a-t-il souligné à propos de cette rencontre. Placée sous le thème «la formation : clef pour l'accès à l'emploi», cette 5e édition a pour objectif de faire connaître le savoir-faire et les compétences des micro-entreprises et également valoriser les dispositifs de promotion de l'emploi. «Cet évènement promotionnel sera aussi une occasion pour les donneurs d'ordres de différents secteurs, afin de s'informer des capacités de sous-traitance disponibles parmi les micro-entreprises exposantes, en vue d'étudier les opportunités d'affaires avec d'éventuels partenaires et fournisseurs», selon les responsables de l'Ansej. Ce salon de 7 jours a vu également la participation de différents partenaires associés à la création des micro-entreprises, à l'instar des banques, la Cnas, la Casnos, ainsi que les services des impôts et des douanes. Un riche programme d'animation est prévu en marge de ce salon, en direction des jeunes entrepreneurs exposants et du large public (visites guidées au profit des stagiaires des instituts et centres de formation professionnelle, des ateliers quotidiens d'initiation sur l'entreprenariat». Par ailleurs, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a préféré ne pas parler d'une crise de main-d'œuvre qualifiée dans le secteur du BTPH, pourtant soulevée par les professionnels du secteur. Pour Nourredine Bedoui, «74 000 personnes ont été diplômées en métiers de BTPH». «Les unités et entreprises industrielles sont des unités de formation par excellence. Face à la demande du marché, il faut qu'elles s'ouvrent de plus en plus vers l'extérieur». «Je peux vous assurer que les 1 100 étudiants de l'Institut des travaux publics de Kouba trouvent de l'emploi avant même d'achever leur cursus», a-t-il soutenu.