La vulgarisation de l'information sur les pathologies cancéreuses, la sensibilisation aux facteurs de risques ainsi que l'importance du dépistage précoce comme moyen de prévention et de prise en charge de ces maladies ont été les principaux objectifs de la journée portes ouvertes organisée, lundi dernier à la polyclinique Nabila-Djahnine de Tizi-Ouzou, une structure de santé de proximité dépendant de l'EPHP de Draâ-Ben-Khedda. Initiée par le ministère de la Santé, cette manifestation fait partie d'une série d'actions similaires qu'accueilleront les autres structures sous tutelle de l'établissement-mère (l'EPHP de Draâ-Ben-Khedda). Elle intervient dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national cancer (PNC) 2015-2019. De nombreux médecins et infirmiers de la clinique Nabila-Djahnine ont été mobilisés pour les besoins de ce rendez-vous ciblant le grand public, au cours duquel des informations ont été dispensées sur les différentes manifestations, les causes et l'importance de la prévention et du dépistage de ces pathologies tumorales qui enregistrent une incidence galopante. L'occasion a été donnée aux praticiens de sensibiliser les visiteurs aux multiples facteurs de risque de ces pathologies. Une mauvaise hygiène de vie et certaines conduites alimentaires sont en cause dans la survenue de la plupart de ces pathologies. Outre les informations données aux visiteurs et portant sur la nécessité d'une consultation médicale dans le cas de la constatation de certaines anomalies de santé, pouvant être un indice sur la présence potentielle des maladies cancéreuses, cette journée constitue une occasion pour l'incitation au dépistage de certaines tumeurs, comme les cancers du sein et du col de l'utérus chez les femmes ou du cancer colorectal chez les hommes. Des actions qui rendent compte de l'importance de la prévention, selon le Dr Taybi, directeur de l'EPHP de Draâ-Ben-Khedda, et la spécialiste en épidémiologie du même établissement qui estiment que «des cycles d'information du genre de la journée organisée aujourd'hui (lundi dernier) permettent d'éviter 40% de cancers». Par ailleurs, le même responsable indiquera que 8 médecins généralistes suivent un cycle de formation continue organisé par le ministère de la Santé. L'objectif de cette formation spécifique qui s'inscrit, précise notre interlocuteur, dans le cadre de la mise en œuvre et de l'exécution des orientations du Plan cancer 2015-2019 permettra de renforcer les compétences de ces médecins généralistes et les former aux nouvelles procédures de diagnostics et thérapeutiques des pathologies cancéreuses. Ces médecins généralistes, qui recevront à l'issue de ce cursus de formation un certificat d'aptitude spécialisée en oncologie, seront ventilés à travers les structures de santé de proximité des daïras de Maâtkas, Ath-Doula, Tizi-Ouzou et Draâ-Ben-Khedda. Des structures qui couvrent un bassin de population de 45 000 habitants. Dotées de six points de garde qui fonctionnent en H24, ces établissements de santé de proximité comptent 223 soignants (médecins généralistes et dentistes). S. A. M. Bourached (Aïn Defla) La bande qui agressait les usagers de l'autoroute sous les verrous Les éléments de la Gendarmerie nationale viennent de mettre fin aux agissements du groupe de repris de justice qui sévissait sur l'autoroute en agressant les automobilistes et les dépossédant de leurs biens, et ce dès que l'information est tombée au niveau du Bureau des opérations du groupement information faisant état d'un automobiliste et d'un routier qui ont été pris à partie agressés et molestés sous la menace par les brigands. Selon des sources dignes de foi, l'agression a eu lieu sur la voie Ouest-Est, au niveau du douar des Ouled Attou, de la commune de Bourached, au sud-ouest de Aïn Defla. En effet, le conducteur d'un véhicule léger de type Hundaï, un certain B. M., en compagnie de Dj. N. et d'un troisième comparse qui se faisait appeler Bilal, est entré volontairement et délibérément en collision avec un véhicule léger, une Peugeot 301. Le conducteur de la Peugeot, B. T., qui était en compagnie de son neveu, reçoit alors un coup à la tête asséné à l'aide d'une barre de fer par l'un des agresseurs. Assommé, le malheureux automobiliste est alors fouillé et molesté d'une somme de 8 000 DA puis forcé à signer à ses agresseurs un chèque d'un montant de 10 millions de centimes s'il voulait être relâché. Toujours selon nos sources, c'est à ce moment que surgit un passant, B. A., qui, en voyant la scène, prit la fuite en direction des gendarmes en poste au niveau du barrage fixe. Une fois la première agression finie, le chef de la bande s'en prend à un chauffeur de camion et lui demande de charger à son bord le véhicule utilisé pour l'agression et le transporter jusqu'à la ville de Bordj El Kifan dans la banlieue d'Alger. Devant le refus du routier d'obtempérer, un acolyte du chef de la bande lie alors le conducteur pendant que le «chef» exhibe un couteau menaçant de l'éventrer. Le conducteur arrive, malgré la menace, à échapper aux mains de ses agresseurs et à prendre la fuite en direction du barrage de la gendarmerie. Les éléments de la bande s'en prennent alors au compagnon du routier, resté dans la cabine dont il a verrouillé la porte d'accès. Les brigands, pour immobiliser le camion, crèvent un des pneus du train avant de l'engin. C'est à ce moment que les gendarmes, alertés, arrivent et procèdent à l'arrestation des agresseurs. Déférés au parquet de Aïn Defla, deux des membres de la bande, après avoir été entendus par le procureur de la République, ont été placés en détention provisoire. Karim O. CHERCHELL La réalisation du stade semi-olympique accuse du retard Lors de la dernière session de l'Assemblée populaire de la wilaya de Tipasa, l'administration de celle-ci a été interpellée quant au retard enregistré dans la réalisation du stade semi-olympique de Cherchell, dont le projet de réalisation a démarré au début de l'année 2007. Lors de son intervention, une députée de l'APW de Tipasa, tout en affirmant que le stade de Cherchell n'est pas à sa place, estime que «devant ce dilemme, a-t-on le droit de dire stop à ce projet et réaliser un nouveau projet ? C'est une vision grave, qui ne règle pas le problème, car il s'agit de prendre en considération tous les aspects du problème», martèle cette députée. Cependant, dans son intervention, le wali de Tipasa rappellera le rôle que la commune a joué dans ce dossier «ce stade a vu l'APC investir de l'argent dans sa réalisation ; mais devant son immensité, l'APC n'avait pas pu continuer son apport. Ce fut le Trésor public qui a continué sa prise en charge ; ensuite suivirent des problèmes liés au béton, qui furent la pomme de discorde entre le bureau d'étude, le CTC et l'entreprise de réalisation. Ce furent les principales raisons de ce retard», a révélé le wali qui poursuit, «qu'on se trouve contraints de revoir les 400 m2 et les 02 traverses et reprendre les travaux. Un autre handicap a surgi, ceux qui ont fait l'étude du sol n'ont pas pris en considération la source et l'eau qui dévalait de la colline située en amont du stade. Le terrain est fragile et cela est aussi dû malheureusement, aux calculs fait a posteriori», s'est insurgé le wali. Ce nouveau stade semi-olympique, quoique situé à plus de 4 kilomètres du centre-ville, précisément à Oued El Hammam, se situe en retrait du centre urbain mais reste aussi éloigné des grands axes de circulation. Malgré l'annonce faite officiellement en 2007 par les autorités de la wilaya, préconisant que ce complexe sportif sera doté des mêmes infrastructures sportives que ceux de Koléa et de Hadjout, la réalité fut toute autre, malgré que ce stade bénéficia d'une enveloppe équivalente à celle du stade de Koléa, cela au vu de l'inadéquation de l'ancien stade, de son incongruité et de sa disproportion à l'image de la population actuelle de la ville, qui avoisine les 60 000 habitants et ce, faisant, dénote d'un besoin urgent de doter cette ville d'une infrastructure sportive conforme à ses besoins. Les responsables des sports avaient alors décidé que ce stade disposerait d'une capacité de 12 000 places et s'étendrait sur cinq hectares. Il comprendra de ce fait une piste d'athlétisme pour 70 millions de dinars, du gazon synthétique de 4ème génération ; il pourra recevoir une piscine semi-olympique, un stade de football, de handball, une piste de 100 mètres, deux aires de jeux collectifs et des parkings. Ces mêmes responsables sportifs avaient alors affirmé que «l'objectif de ce complexe est d'être modulaire, avec la prévision d'injecter d'autres spécialités sportives». Il y a lieu de rappeler que ce stade vient suppléer l'ancien stade communal de 3 000 places , situé au cœur de la ville de Cherchell, mais dont l'exigüité handicape plusieurs activités sportives (athlétisme, lancer, saut en hauteur etc.). Rappelons, à ce titre, que les sportifs de Cherchell avaient à l'origine évolué dans un stade militaire propriété de l'Académie militaire et construit en 1948. Selon un ancien élu «en 1980, un stade communal situé à l'ouest de Cherchell, fut réceptionné. Ce stade fut confié dès 1986 à l'ex-DNC, par l'APC de Cherchell, en vue de permettre le drainage et l'évacuation des eaux de pluie à l'aide de canalisations et de buses perforées, du sable et du beau tuf bleu de Hydra. La dissolution de la DNC en 1990 a vu la suspension des travaux de ce stade qui continuèrent sous la forme de régie par l'APC de Cherchell», a affirmé ce dernier Ce ne fut enfin qu'en 1992, que la ville évolua sur un stade adéquat et réglementaire. Une source locale nous révèle que «les délégations exécutives communales (DEC) qui se succédèrent, en délocalisant la braderie d'été de la place romaine, ont cédé ce stade en adjudication, pour la tenue de toutes les braderies, jusqu'en 1999. Devant le massacre de ce stade par les exposants, qui l'avaient labouré, l'APC a confié en 1999, sa restauration et son aménagement à une entreprise qui a enlevé le tuf bleu, en lui substituant du tuf argileux de Sidi-Rached, imperméable aux eaux de pluie. Cette entreprise n'avait même pas respecté la courbure réglementaire du stade, et l'avait transformé en parc à matériaux, au vu et au su des responsables locaux», nous affirme cette source locale, qui conclut que «ce stade fut réceptionné malgré ses insuffisances et ses tares.» Des sources sportives ,nous révèlent que «le futur stade omnisports sera composé d'un terrain de foot, d'une piste d'athlétisme ,mais aussi de plusieurs modules avec plusieurs sous-gradins comprenant plus de 6 000 places ainsi que des modules sur talus de près de 4 000 places, sa finalisation reste toujours attendue avec les motivations avancées depuis 2007». Composé de plusieurs niveaux (trois étages) , ce stade semi-olympique disposera d'un immense parking pour 300 véhicules, d'un important salon d'honneur, mais aussi d'un vestiaire et de plusieurs salles polyvalentes. Houari Larbi BLIDA Un faux médecin revend indûment 17 voitures de location Le 2 avril dernier, un citoyen qui a reconnu un véhicule de location de marque Seat Ibiza en circulation à Chiffa, dans la wilaya de Blida, alors qu'il devait être restitué à son propriétaire puisque le délai du bail a été dépassé, a alerté la police qui a ouvert une enquête. Le véhicule en question ne tardera pas à être repéré et son conducteur arrêté. Celui-ci avoua qu'il a acheté cette voiture chez un médecin auquel il a remis 63 millions de centimes sur un montant global de 83 millions. Le reste devait lui être payé une fois la procédure de vente terminée. Cependant, les policiers confirment, après investigations, que le revendeur n'était pas médecin et qu'il louait des voitures chez plusieurs agences de location à Alger. Les perquisitions au domicile de ce dernier ont permis de découvrir six voitures dans son garage, toutes louées chez des agences de location implantées dans plusieurs localités à Alger. Elles étaient sur le point d'être revendues à ses victimes. L'enquête de la police ne s'arrêtera pas là, puisqu'elle va également permettre de récupérer onze autres voitures de location que le faux spécialiste en endocrinologie avait déjà revendues avec de faux documents. A noter que le faux médecin n'agissait pas seul étant donné qu'il chargeait un complice pour l'opération de vente. Présentés hier devant le procureur de la République de Blida, les deux faussaires ont été placés sous mandat de dépôt. M. B. Alger Le rendez-vous des professionnels de l'optique et de la lunetterie Le Palais des Expositions, aux Pins-Maritimes à Alger, s'apprête, à l'initiative de RH. International Communication, à abriter le salon de l'optique et de la lunetterie version «juniors». Une manifestation placée sous le patronage du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ce salon est qualifié par les organisateurs de plateforme d'échange entre les professionnels, les opticiens et leurs fournisseurs. Il se tiendra du 16 au 18 avril prochain au pavillon «D». Un pavillon où se retrouveront fabricants nationaux de verres, de montures, représentants de marques étrangères, importateurs... Véritable cadre de réflexion et d'échanges d'informations relatives notamment aux nouvelles technologies et aux mises en relation directe entre les exposants et (fournisseurs-distributeurs, opticiens) qui présenteront leurs activités aux clients potentiels. Des délégations étrangères sont attendues à ce salon professionnel. Pour les organisateurs, «ce salon est l'occasion de voir les tendances du marché, de se familiariser avec de nouvelles techniques, de rencontrer la plupart des fournisseurs et aussi d'accueillir le fabricant de verres qui expose pour la première fois. Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels prendra part à cette édition à travers les différentes réalisations de produits destinés à l'opticien.