L'international algérien, Ryad Boudebouz, dont le contrat avec Bastia, malheureux finaliste de la Coupe de la Ligue de France (défaite 4-0 face au Paris St-Germain samedi), expire en juin 2016, a dit bien se sentir dans le club corse et qu'il n'avait pas l'intention de changer d'air l'été prochain. «Je ne suis pas au courant de cette information. Je ne sais pas qui a pu dire ça. Comme j'ai dit, il y a des échéances importantes qui viennent. Je n'ai pas envie de me dire que je vais partir, je suis bien à Bastia», a déclaré Boudebouz à Foot Mercato. «C'est une belle ville, un bon club. La ferveur du public me plaît. Après si je dois partir, c'est le destin. Mais aujourd'hui, dans ma tête, je ne suis pas dans l'optique de partir. Si je dois rester, ce sera avec grand plaisir. Il me reste une année de contrat», a-t-il ajouté. La presse française avait prêté dernièrement aux dirigeants de Bastia l'intention de mettre leur meneur de jeu algérien sur le marché des transferts en vue d'en tirer des dividendes financiers surtout après le bon visage qu'il a montré cette saison. Evoquant toujours cette éventualité, le joueur de 25 ans a précisé n'avoir reçu aucun contact d'un autre club. «Non, je n'ai pas eu de contacts. Mon agent, peut-être. Je ne lui demande pas. Je n'ai pas envie de savoir ce qu'il se passe. Mon objectif est d'être bon sur le terrain. Je partirai en vacances en fin de saison et on verra ce qu'il se passera. (...) J'aime le foot. Après s'il faut partir, je partirai. Si je joue et que je prends du plaisir, tout me va». Il fait les éloges de Gourcuff Par ailleurs, et interrogé sur la sélection algérienne pour laquelle il a été rappelé à l'occasion du précédent stage à Doha, mais a déclaré forfait pour blessure, l'ancien Sochalien n'a pas caché sa fierté de porter les couleurs nationales. «C'est valorisant. Cette équipe, je l'ai choisie depuis tout jeune. Quand le coach fait appel à moi ou qu'il m'appelle au téléphone, ça me fait plaisir parce qu'il voit les efforts que je fais. J'ai été touché quand je n'ai pas été pris surtout pour les raisons qu'on a données. Ce qui n'était pas grave à mes yeux. Je suis passé au-dessus», a-t-il dit. Boudebouz avait été écarté des rangs des Verts depuis la Coupe d'Afrique de 2013 en Afrique du Sud à l'époque de l'ex-entraîneur bosnien, Vahid Halilhodzic, pour des «raisons disciplinaires». Une sanction qui lui a coûté le Mondial-2014 au Brésil, après avoir participé pour la première fois de sa carrière au Mondial-2010 alors qu'il avait seulement 20 ans. «Je suis très content quand le coach m'appelle. C'est une fierté pour moi de jouer pour l'équipe d'Algérie», a-t-il répété. En outre, Boudebouz n'a pas tari d'éloges sur l'actuel sélectionneur national, le Français, Christian Gourcuff. «Sans langue de bois, pour moi c'est un super coach. Je l'ai eu lors d'un rassemblement. Ses entraînements, sa façon de s'exprimer, c'est le football pour moi. J'aime le foot. J'aime le jeu. J'aime m'amuser et prendre du plaisir. Et avec Gourcuff, c'est ça. Il a une vision du foot qui me plaît». Pas surpris par le choix du Gabon Dans un autre entretien, accordé cette fois à Rfi, l'international algérien du SC Bastia a évoqué les derniers développements qui se sont produits sur la scène africaine, notamment l'attribution de la CAN-2017 au Gabon ainsi que les résultats du tirage au sort des qualifications de la 31e édition. A propos de son sentiment suite à l'échec du dossier de candidature de l'Algérie, Boudebouz a confirmé avoir été attentif à ces actualités. «Oui, j'ai suivi le résultat et franchement j'ai été déçu. Ça aurait été bien que ce soit en Algérie. Il y a beaucoup de stades en construction chez nous. C'est dommage. Maintenant, il va falloir se qualifier pour cette CAN 2017. En Afrique, c'est difficile d'aller chercher des victoires à l'extérieur», a-t-il affirmé. Et de confier que le choix du Gabon ne l'a pas surpris outre mesure. «...parce que le Gabon a de bonnes installations... Ça ne m'a pas surpris», a-t-il expliqué. Pour ce qui est du groupe dans lequel l'EN algérienne évoluera pendant les qualifications(poule J, ndlr), le meneur bastiais pense que «Rien n'est facile en Afrique. A l'extérieur, on joue toujours sur des terrains très difficiles et dans des conditions climatiques assez pénibles. A domicile, on ne s'inquiète pas, parce que le terrain sera bon et les conditions seront bonnes».