La commission Haddadj continue d'apporter son grain de sel aux deux challenges du championnat professionnel. Lundi, la CD de la LFP que préside l'ancien patron de la FAF a décidé de fermer la porte des stades où évoluent respectivement le CRB, le MCEE, le CAB et le CABBA. C'est peut être la première depuis que cette structure frappe aussi massivement (4 clubs en même temps) depuis le huis clos a été instauré comme sanction suprême pour bannir les actions de violence dans nos stades. Il se dit même que la commission chère à Hamid Haddadj a «fermé l'œil» sur le cas du match MCO-JSS qui pouvait déboucher sur un cinquième huis clos dommageable pour le prochain derby d'El-Bahia (MCO-ASMO de la 28e journée). Pareille sanction ayant fait que le derby de la capitale (MCA-USMA) se joue en l'absence du public aussi bien à l'aller qu'au retour ! Des huis clos qui, selon Haddadj mais aussi de Kerbadj, sont la seule solution qui se présente. Ces deux responsables affirmant pourtant, à qui veut les entendre et les croire, leur déception de voir les joueurs évoluer devant des gradins vides. Les amendes n'ont pas suffit pour pénaliser les clubs des galeries fautives. Mais également des partenaires (l'opérateur Mobilis ainsi que l'ENTV) qui ont des obligations et des devoirs et qui perdent leurs plus élémentaires de leurs droits (Naming et retransmission) parce que Haddadj et ses collaborateurs ont condamné des affiches à l'attrait commercial incalculable à se tenir loin des regards. Pour payer la note salée, les clubs piochent dans les caisses du contribuable. Les EPIC et les entreprises économiques de manière générale, comme c'est le cas de l'opérateur de téléphonie mobile et de la télévision algérienne, continuent de compter leurs pertes. Jusqu'à quand ?