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MALGRE LE «DECRET RECTIFICATIF» DE BOUTEFLIKA
Lamamra-Messahel : le flou persiste
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 05 - 2015

L'Algérie aura vécu, pendant quatre jours, depuis jeudi dernier, une situation des plus cocasses : avec deux ministres aux Affaires étrangères. Un intermède vite clos, certes, mais l'image du pays à l'étranger en aura pris un sacré coup. Comment l'Etat algérien peut-il se tromper aussi lourdement, et à son plus haut niveau de la hiérarchie, sur des questions aussi lourdes ?
Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
Voilà ce qui restera, en effet, de ce remaniement ministériel en deux temps et qui fleure bon l'improvisation, la précipitation et une lutte flagrante des clans au sommet.
Jeudi dernier, donc, un communiqué de la présidence de la République annonce la nomination de Abdelkader Messahel, jusqu'alors ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, au poste de ministre des Affaires maghrébines et africaines et de la Coopération internationale. En résumé, ministre des Affaires étrangères, tout court. Rien d'anormal jusque-là, au vu, du reste, du parcours de l'homme et de son expérience incontestable en la matière. Sauf que, en même temps, le détenteur du même portefeuille de souveraineté, en l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra est ... reconduit !
Ce cas de figure vouait naturellement la diplomatie algérienne à une inertie certaine et est de nature à provoquer une permanente guerre des prérogatives entre les deux hommes en même temps qu'il déboussolera et nos représentations diplomatiques à l'étranger et nos partenaires dans le monde.
Heureusement que, hier, dans l'après-midi, un autre mini-remaniement, un décret présidentiel «rectificatif» en fait, est venu remettre un peu d'ordre. Ainsi, Ramtane Lamamra est promu au rang de ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale tandis que change la dénomination du portefeuille de Abdelkader Messahel, désormais ministre des Affaires maghrébines, africaines et de la Ligue arabe. Si l'on y ajoute l'autre décret présidentiel «rectificatif», pris dans la même journée d'hier et destiné, celui-là, à «repêcher» le désormais ancien ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, et en vertu duquel il est nommé comme ministre conseiller auprès du président de la République, chargé des Affaires énergétiques, la boucle est vraiment bouclée : oui, effectivement, le dernier remaniement, nullement prévu en ce moment, n'aura été qu'une synthèse de «conjoncture» entre clans.Deux clans. Chacun des deux «antagonistes» ayant placé les siens ou les ayant réhabilités dans la perspective d'échéances cruciales à venir. Bien entendu, tout cela est dû, s'explique et est intimement lié à la maladie de Abdelaziz Bouteflika...


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