416 personnes sont mortes et 3 356 autres blessées dans 1 920 accidents de la circulation survenus durant le mois de Ramadhan, selon un bilan de la Gendarmerie nationale. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Toutes les mesures prises par les pouvoirs publics pour diminuer du terrorisme routier semblent impuissantes devant le phénomène. L'hécatombe routière continue de faire son lot de victimes quotidiennement. Le mois de Ramadhan a été tragique pour de nombreuses familles algériennes. Le nombre de personnes ayant perdu la vie durant cette période suite à des accidents de circulation est effarant. 416 personnes ont péri en un mois dans 1 920 accidents de circulation. Le nombre de blessés engendré par ces accidents s'élève à 3 356 victimes. Selon un bilan de la Gendarmerie nationale, la wilaya de Tlemcen vient en première place par rapport au nombre de décès en enregistrant 23 morts dans 45 accidents. La capitale, elle, occupe la première place en matière de nombre d'accidents qui est de 99 engendrant 11 morts. Aïn Defla «s'illustre» aussi avec 92 accidents de circulation qui ont fait 17 morts suivie par la wilaya de Bouira avec 81 accidents, 15 morts et 187 blessés. Les 48 wilayas sont touchées par ce macabre bilan. La Protection civile, de son côté, a enregistré 69 décès, 2 496 blessés dans 2002 accidents de la circulation rien que sur la période du 12 au 18 juillet. Le bilan le plus lourd, selon ces services, a été enregistré au niveau de la wilaya de Guelma avec 7 décès et 44 blessés dans 38 accidents. L'Algérie a enregistré en 2014 environ 24 388 accidents de la route qui ont causé près de 4 000 morts et 44 546 blessés. Ce qui donne une moyenne de 67 accidents, 11 morts et 122 blessés par jour. Radars, véhicules banalisées, déploiements des effectifs, barrages... rien ne semble venir à bout de l'insécurité routière et des comportements dangereux. L'excès de vitesse aux dépassements dangereux, les manœuvres risquées, ou encore le non-respect de la priorité et de la vitesse limitée dans les agglomérations sont les principales causes de ces accidents de la circulation. Le permis à point, une mesure dissuasive, entre autre, n'a toujours pas vu le jour.