Sur un nombre de 1 200 entreprises publiques propos�es � la privatisation, pr�s d'une centaine le seront avant la fin du premier trimestre de l'ann�e en cours, a-t-on appris de source syndicale. Le premier lot d'entreprises touch�es par ce processus sont celles qui rel�vent du secteur du b�timent et mat�riaux de construction. Selon notre source, il s'agit notamment des entreprises dites de mat�riaux rouges, les briqueteries en l'occurrence ou encore certaines entreprises locales sp�cialis�es dans le domaine. Ce chiffre de centaines d'entreprises a confort� des cadres syndicaux de l'UGTA qui soutiennent l'id�e selon laquelle "les pouvoirs publics ne pourront jamais r�ussir la privatisation de toutes les entreprises publiques �conomiques en un temps record." Pour rappel, des ministres du gouvernement Ouyahia n'ont rat� aucune occasion, lors de leurs diff�rentes sorties publiques pour d�clarer que "toutes les entreprises publiques seront privatis�es en un temps record." Mieux, on avance m�me la date butoir du 31 d�cembre 2005 pour finaliser cette op�ration. Un point de vue que ne partage nullement, le secr�taire g�n�ral de l'UGTA, qui avait d�clar� r�cemment, qu'"il est impossible que le gouvernement r�ussisse la privatisation totale de toutes les entreprises publiques." Une id�e que partagent "globalement et dans le d�tail" des experts de la question �conomique, qui consid�rent, quant � eux, que "le plus important pour un gouvernement lorsqu'il bascule d'un syst�me �conomique � un autre, est de mettre en place des instruments juridiques d'accompagnement qui r�giront la nouvelle donne socio-�conomique." Un th�me d�velopp� � l'occasion du s�minaire sur la mondialisation et la privatisation, organis� par le d�partement de la formation syndicale de l'UGTA qui s'est tenu durant deux jours au Centre des loisirs et de la jeunesse de Z�ralda. Ceci �tant, on apprend de la m�me source, que Abdelmadjid Sidi Sa�d s'est entretenu au cours de cette semaine avec le ministre d�l�gu� � la Participation. Les deux hommes, ajoute notre source, ont �voqu� cette privatisation du premier lot d'entreprises, mais sans pourtant que le patron de la Centrale syndicale donne son accord. En effet, le premier responsable de la Centrale syndicale ne compte trancher sur cette question qu'au lendemain de la r�union des secr�taires g�n�raux des f�d�rations et des wilayas qui se tiendra le 2 f�vrier prochain et sera suivie quelques jours apr�s par la r�union des membres de la Commission ex�cutive nationale (CEN), instance supr�me entre deux congr�s. Il est clair qu'entre les deux r�unions, on indique de plus en plus la tenue de la tripartite, dont une d�l�gation du Forum des chefs d'entreprises (FCE) participera pour la premi�re fois. Abder Bettache