Le soi-disant espace vert, qui se trouve juste en face du siège de la Wilaya, n'était, il y a quelque temps, qu'une allée au milieu d'une vaste étendue de terre nue, c'est-à-dire de la boue par les temps pluvieux et de la poussière pendant l'été, nulle part une plante gracieuse, nulle part une «ombellifère». Les collectivités locales proposent et obtiennent de transformer cette aire en un square bien ombragé autour d'un jet d'eau et d'un café très fréquenté par les lycéens. L'environnement est embelli par une nouvelle construction moderne, érigée dans le prolongement du siège de la Wilaya. Aujourd'hui, la délinquance bouleverse ce square qui est resté un endroit actif, uniquement par la fréquentation des couples aux mœurs légères et des jeunes peu scrupuleux, une situation qui a favorisé l'apparition des vagues de violence. Ces incivilités sont une négation du processus de conservation de ce site, mais il y a aussi un problème venant des autorités communales, qui n'ont pas su assurer l'entretien régulier de ce jardin public. A cela, s'ajoute le square Mustapha-Seridi du centre-ville, réputé jadis pour son espace botanique raffiné, mais aussi pour avoir servi essentiellement de musée où ont pris place les pièces archéologiques de Thibilis et Madauros, rappelant les souvenirs de l'antique Calama. Ce square qui se trouve autour de l'entrée principale du lycée 1er-Novembre est livré à lui-même. Plus qu'un espace insalubre et non sécurisé, le square Mustapha-Seridi de la ville de Guelma est devenu, par la force des choses, un lieu de débauche qui attire toute sorte de délinquants, qui constituent un véritable danger pour les élèves du lycée 1er-Novembre. En effet, la situation de cet endroit, où se croisent jeunes lycéennes et lycéens, a inquiété les parents. Ces derniers, en sondant les riverains, se sont rendu compte que leur ras-le-bol était largement partagé et qu'il fallait remédier à cela, pour dissuader les gens d'y uriner, d'y déposer des déchets, d'y consommer de l'alcool. Pire encore, ce jardin est devenu un lieu de prédilection pour les activités courantes des dealers.