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Pour dire non à la délocalisation de la faculté des sciences exactes vers Amizour
Près d'un millier d'étudiants et d'enseignants sont sortis dans la rue à Béjaïa
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 10 - 2015

Les jours passent et la grogne des étudiants et des enseignants ne faiblit pas à l'Université de Béjaïa. Pour cause la décision de l'autorité rectorale de l'université de délocaliser la Faculté des sciences exactes vers le campus d'Amizour nouvellement construit. Les étudiants et les enseignants ne relâchent pas la pression pour maintenir leur Faculté à Targa-Ouzemour.
Hier, à l'appel du comité autonome des étudiants , une marche estudiantine à laquelle se sont joints des enseignants a été observée à travers les rues de Béjaïa avec comme mot d'ordre majeur l'annulation de la décision de délocalisation de la Faculté en question vers le campus d'Amizour.
Près d'un millier d'étudiants et d'enseignants ont pris part à la manifestation qui s'est ébranlée dans la matinée du campus de Targa Ouzemour vers le siège de la Wilaya pour exprimer leur colère et faire savoir au premier responsable de l'administration de wilaya leur «refus» de rejoindre le campus d'Amizour.
Tout au long du parcours, brandissant des banderoles sur lesquelles l'on pouvait lire : «Non à la délocalisation de la Faculté des sciences exactes vers Amizour», «Gestion douteuse = savoir à la morgue», «On veut un recteur pas un dictateur», «Halte aux intimidations des enseignants», «Non à l'apartheid à l'université» et «Pour une gestion démocratique», les manifestants ont repris en chœur des slogans hostiles au recteur. Dans une prise de parole devant le siège de la Wilaya, les différents intervenants ont unanimement dénoncé la décision «unilatérale» du recteur de délocaliser la Faculté des sciences exactes vers le campus d'Amizour. «Les étudiants ont pris la décision de ne pas rejoindre le campus d'Amizour où les travaux de réalisation de la Faculté de droit ne sont même pas achevés. On ne va pas rejoindre une Faculté qui n'est pas encore construite et à l'état d'un chantier», fulmine un jeune étudiant tout en dénonçant une décision «unilatérale et sans aucune consultation» du recteur.
L'un des enseignants intervenant lors du rassemblement devant le siège de la Wilaya a averti contre la «campagne d'intox» observée sur les réseaux sociaux. «Une campagne de manipulation de l'opinion publique est lancée sur les réseaux sociaux pour faire croire que les enseignants veulent rester en ville à Béjaïa pour ne pas rejoindre Amizour qui n'offrirait pas les mêmes commodités (...). Comment expliquer alors que des étudiants originaires d'Amizour partagent ce refus de rejoindre le campus d'Amizour où ils seront pourtant chez eux. La vérité est que ce site conçu pour une Faculté de droit ne dispose pas d'équipements pédagogiques pour les maths, la physique, la chimie et la recherche opérationnelle. Une Faculté des sciences exactes ne peut être dissociée de celle de technologie. Aller à Amizour dans de telles conditions, c'est casser l'université de Béjaïa», dira en substance l'enseignant.


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