Au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, on songe à l'actualisation du décret régissant la question des équivalences des diplômes universitaires vieux de 44 ans puisque remontant à 1971. Le premier responsable du secteur qui répondait, encore une fois, à la problématique exposée par un député, jeudi dans le sillage d'une séance parlementaire dédiée à des questions orales, a jugé cette révision de «nécessaire» même si, en attendant, son département a pris «toutes les mesures en vue de faciliter le traitement des dossiers de demandes d'équivalence». Entre autres de ces mesures, l'établissement en vue d'une liste de toutes les universités internationalement reconnues afin de remettre les équivalences aux titulaires des diplômes en une journée. Un délai actuellement de pas plus de deux semaines. Et à Tahar Hadjar de soutenir qu'à la faveur de ces dispositions, «8 650 équivalences ont été délivrées entre le 1er janvier 2013 et le 18 octobre 2015 dont 5 921 diplômes du baccalauréat et 2 736 diplômes universitaires de graduation et post-graduation», ajoutant que «plus de 600 équivalences traitées au niveau des services concernés n'ont pas été retirées à ce jour». Concernant l'option d'ouverture au privé du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Hadjar a fait part de quatre demandes pour la création d'universités privées. Des dossiers qui, selon lui, «ne répondent pas aux conditions pédagogiques et scientifiques prévues par le cahier des charges».