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Vieux Mila
Que reste-t-il encore à sauver ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 11 - 2015

Le bureau d'étude, Ziani Concept, en charge du dossier du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé (PPSMSS) du vieux Mila, qui a présenté, par le passé, la première phase de cette étude, vient de présenter la deuxième phase intitulée : Genèse historique, étude typo-morphologique et avant-projet, en attendant la troisième phase d'exécution, qui devrait être présentée et approuvée par l'Assemblée populaire de wilaya, dans deux mois, selon le bureau d'étude.
Dans cette deuxième phase de l'étude de ce POS spécifique, il y a un dispositif à assurer et des objectifs (primaires et secondaires) à atteindre, en tenant compte de la particularité de ce site, d'une superficie totale de près de 38 hectares dont 7 en intramuros, un site classé patrimoine national depuis 1999 et faisant l'objet, depuis 2009, d'une étude de plan permanent de sauvegarde. Etude, ayant pour méthodologie d'approche, le diagnostic et l'état de fait, la collecte des données, les enquêtes, le SIG comme système d'interprétation, la gestion de base des données, l'analyse thématique, la carte de dégradation du cadre bâti, les fonctions du secteur sauvegardé, le diagnostic de la voierie et autres réseaux. Dans la genèse historique et l'analyse typo-morphologique, l'exposante de l'étude a soulevé la problématique de la dégradation effrénée du site qui sert, du moins ce qui en reste, de cité socio-locative ou centre de transit, en quelque sorte, pour demandeurs de logements sociaux, avec toutes les conséquences inhérentes (dégradations volontaires des lieux etc.), la situation dit-on est affligeante, à plus d'un titre. Cité millénaire, le vieux Mila a connu plusieurs périodes et époques, durant sa longue et tumultueuse histoire, de la période préhistorique à la période actuelle, en passant par les époques, antique, romaine, byzantine, médiévale, précoloniale, coloniale et post-coloniale. L'étude soumet et propose, dans ses grandes lignes d'interventions, des options et des propositions d'aménagement ainsi que des activités potentielles à y implanter mais, est-ce encore possible et réalisable, dans l'état actuel des choses et au vu de tous ces dégâts occasionnés au site ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? S'est demandé le chef de l'exécutif de wilaya qui s'est montré très pragmatique et cartésien, en soulevant d'innombrables questionnements comme, n'est-il pas déjà trop tard pour espérer sauver tout le site en tant qu'ensemble homogène ? Avec quoi et comment va-t-on mettre à exécution toutes ces recommandations ? Est-ce que l'opportunité de la traçabilité historique existe encore ? Pourquoi ne pas se focaliser, uniquement, sur les quelques monuments historiques et archéologiques à sauvegarder, à l'instar de la fontaine romaine, la porte romaine, la muraille byzantine, la mosquée Sidi Ghanem, entre autres, et abandonner le reste ?
Pour le DUC de Mila, la cité antique est carrément irrécupérable, car se trouvant dans une situation catastrophique et d'abord, estime-t-il, avons-nous les moyens d'agir et cela en vaut-il la peine ? Il ne le pense pas ! Le directeur de l'éducation, lui, se demande quelle est la valeur économique de ce projet. Autrement dit, est-il rentable d'investir dans la sauvegarde et la préservation de ce site et quelle sera la plus value financière, en contrepartie ? En attendant la présentation (dans deux mois) de la phase 3 de cette étude, qui déterminera les actions à entreprendre, seuls les enfants du terroir, en l'occurrence les architectes Bouhouhou et Kara Mostefa, ainsi que les représentants des associations des amis du vieux Mila et de Mila verte, restent optimistes !
N'est-il pas plus judicieux, dans l'état actuel des choses et la dégradation que connaît le vieux Mila, et c'est l'avis même du wali de la wilaya, de cibler les interventions en les limitant à quelques monuments du patrimoine archéologique et historique et arriver à les restaurer et les préserver, au lieu d'attendre une éternité pour, finalement, tout perdre, surtout avec la nouvelle donne économique et budgétaire du pays ? La question reste posée et le débat ouvert !


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