Gain de cause pour les d�put�s Apr�s avoir contest� aupr�s du pr�sident de l'Assembl�e populaire nationale (APN) pour augmenter le nombre de candidats postulants au Conseil national du FLN, les d�put�s contestataires qui ont demand� � ce que le nombre de 15 places soit port� � 100, ils n'ont finalement pu d�crocher que 40 places. Mais le pr�sident du bureau du congr�s, Abdelaziz Belkhadem, les a autoris�s � se porter candidats au sein de la base. Par ailleurs, � 18 heures de la journ�e d'hier aucun r�sultat n'a pu �tre annonc�, et ce, en raison de querelles entre les militants d�sirant se porter candidats d'autant plus que seul un quota de cinq personnes dont une femme a �t� r�serv� pour chaque wilaya. Alors que pour le quota des personnalit�s que d�signera le secr�taire g�n�ral du parti pour figurer dans la composante du Conseil national �valu� entre 400 et 450, il serait de 250 dont des ministres en fonction ou anciens ainsi que des d�put�s et autres s�nateurs militants du parti. Boualem Benhamouda m�content L'ancien secr�taire g�n�ral de l'ex-parti unique et ancien ministre, Boualem Benhamouda, aurait d�clar� � ses proches qu'� l'�poque, ce sont les candidats postulant aux diff�rentes �lections qui se bousculent pour proposer leur programme au parti du FLN, comme ce fut le cas du pr�sident Abdelaziz Bouteflika en 1999, mais malheureusement cette fois-ci, c'est le parti qui court derri�re le candidat. Cette r�flexion de Benhamouda a pouss� une autre personnalit� de ce parti � faire une autre remarque de taille. �Regardez, personne ne suit le discours du rapporteur de la commission, mais quand il s'agit de l'adoption, c'est tout le monde qui l�ve le bras en signe de cautionnement�, s'exclama- t-il. En effet, cette remarque a �t� vite confirm�e lors de son adoption et qui a d'ailleurs fait intervenir Belkhadem qui s'en est f�licit�. La d�ception des congressistes La rumeur faisant le tour de la Coupole quant � une �ventuelle venue du pr�sident de la R�publique Abdelaziz Bouteflika a �t� confirm�e, puisque le chef de l'Etat aurait tout simplement adress� un message de soutien aux congressistes qui n'ont pas cess�, durant toute la journ�e, de pr�parer sa venue. Des photos de Bouteflika dont une g�ante avaient �t� con�ues par les organisateurs, histoire de lui souhaiter la bienvenue, mais en vain. A quelques heures de la cl�ture, la d�ception se lisait sur les visages des fervents supporters de son excellence, notamment les redresseurs. Un de ces congressistes a affirm� que le pr�sident n'a plus besoin des �redresseurs� du vieux parti. �Bouteflika n'a pas besoin de nous, maintenant qu'il a le soutien de la majorit� des Alg�riens, par contre, il peut opter pour la pr�sidence du parti�, souligne un jeune militant �redresseur�. Des militants et sympathisants du RND au congr�s Apr�s la contestation des militants de la base pour faire chasser les ex-militants de l'ex-parti unique qui se sont port�s sur les listes des autres partis politiques, notamment en 2002 � l'exemple de l'actuel secr�taire g�n�ral de l'UNJA, certains cadres de l'UGTA qui a d�croch� pour la premi�re fois un congr�s du FLN, 22 places seraient revenues � des militants de la premi�re heure du parti d'Ahmed Ouyahia. Par ailleurs, un groupe de confr�res habitu�s � couvrir le dossier de l'�ducation s'est �tonn� de voir le pr�sident des f�d�rations des associations de parents d'�l�ves, Hadj Dellalou, entour� de personnalit�s du secteur de Benbouzid dont notamment le plus actif du parti du FLN, le directeur de l'�ducation de Gharda�a. �Je ne savais pas que des responsables de l'�ducation ainsi que des parents d'�l�ves s'int�ressaient � la politique !�, s'exclama un confr�re. Belayat, Bouchama et Ha�chour aux c�t�s des journalistes M�me si Abderrahmane Belayat n'a pas d�croch� une responsabilit� lors de ce congr�s rassembleur et unificateur, notre ex-ministre, l'un des plus influents du vieux parti, a �t� le plus sollicit� par les congressistes et les journalistes. Pour mieux r�pondre � certaines questions de nos confr�res, il rejoint carr�ment la tribune de presse o� il a �t� entour� par un groupe de journalistes. Kamel Bouchama, l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, et Boudjema� Ha�chour, l'actuel ministre de la Communication, ont pr�f�r� se mettre �galement dans la tribune de presse pour bien observer le d�veloppement des travaux. �Finie la pression des journalistes sur nos ministres !�, avait soulign� une consœur. Mustapha Ch�rif au milieu des d�put�s et des militants Assis entre des d�put�s et autres militants du parti, l'ancien ambassadeur d'Alg�rie en Egypte et ancien ministre de l'Enseignement sup�rieur, Mustapha Ch�rif, a �t� le plus sollicit� par plusieurs personnalit�s politiques, notamment les d�put�s de la Kabylie. Les observateurs le donnent comme l'un des plus favoris parmi la liste des d�sign�s des 250 membres du Conseil national. D'autres noms circulent d�j� dans les couloirs de la Coupole, � savoir Kamel Bouchama, Abdelaziz Ziari, l'actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Amimour, ancien ministre de la Communication et actuellement s�nateur, et, enfin, plusieurs d�put�s et anciens ambassadeurs. M. D.