Les six judokas algériens engagés dans le Grand Slam de Tokyo ont été éliminés précocement du tournoi qui a pris fin hier dans la capitale japonaise après trois jours de compétitions. Mohamed-Amine Tayeb (+100 kg) est le seul judoka algérien à avoir remporté un combat avant de s'incliner au 2e tour, au moment où ses cinq compatriotes (3 messieurs et 2 dames) ont tous été éliminés dès leur premier combat. Tayeb a passé le 1er tour suite à sa victoire, par ippon, sur le médaillé d'or au Grand Slam d'Abu Dhabi-2015, le Sud-Coréen Kim Sung-Min, avant de s'incliner au tour suivant devant l'Ukrainien Stanislav Bondarenko. Les cinq autres judokas algériens, quant à eux, ont été éliminés dès leur premier combat, à commencer par Houd Zourdani (-66 kg), sorti de la compétition vendredi, suite à sa défaite contre le Kazakh Smagulov Zhansay. Hier, c'était au tour d'Abderrahmane Benamadi (-90 kg) de faire son entrée en lice et de subir le même sort que son coéquipier, en s'inclinant au premier tour face au Japonais Yoshida Yuya, après un combat relativement intense qui a duré plus de quatre minutes. Lyès Bouyacoub (-100 kg), pourtant considéré comme l'actuel meilleur Algérien dans le classement qualificatif aux Jeux olympiques de Rio, n'a pas été plus chanceux face au Tunisien Anis Benkhaled, face auquel il s'est incliné après à peine 1 minute et 15 secondes de combat. Chez les dames, Kaouthar Ouallal (-78 kg) a été la première à pénétrer sur le tatami et à s'être inclinée devant l'Espagnole Tort Merino Marta. Elle a été suivie de sa coéquipière Sonia Asselah (+78 kg) qui a subi le même sort devant la Japonaise Sarah Asahina. Au total, 472 judokas (292 messieurs et 180 dames) représentant 91 pays ont pris part au Grand Slam de Tokyo avec l'objectif de réussir un bon parcours, susceptible d'augmenter leurs chances de participer aux Jeux olympiques de 2016 à Rio. Malgré leur élimination précoce, la 2e de rang après celle de Jeju, fin novembre dernier en Corée du Sud, les judokas algériens conservent intactes leurs chances de qualification aux JO de 2016. A condition de réussir un bon parcours aux prochains championnats d'Afrique, prévus en Tunisie.