Assurément, le secteur de la santé au niveau de la wilaya de Souk-Ahras a été renforcé par plusieurs infrastructures hospitalières pluridisciplinaires. La réalisation de la quasi-totalité de ces structures sanitaires qui devraient assurer une prise en charge optimale pour les malades au niveau de la wilaya de Souk-Ahras, indubitablement n'est qu'un cautère sur une jambe de bois car leurs constructions achevées depuis plus d'une année sont non-opérationnelles jusqu'à ce jour. Le nœud gordien du problème, les équipements médicaux et le déficit en encadrement médical et paramédical. L'exemple le plus illustratif est le complexe mère-enfant de 180 lits qui permettra de dispenser des soins en gynécologie-obstétrique et en pédiatrie et de prendre en charge les parturientes. Cette infrastructure qui devait être réceptionnée au mois de mars de l'année 2014 est renvoyée sine die. Autre exemple et pas des moindres, l'hôpital de 60 lits au niveau de la daïra de Taoura devait être réceptionné au mois de juillet de l'année précédente, c'est la longue attente. Même problème pour le scanner au niveau de l'hôpital Ibn-Rochd, acquis avec des milliards mais non opérationnel depuis plus de deux ans, vu l'absence de médecins radiologues. Il faut le dire, malgré l'affectation par le ministère de la Santé récemment d'une mission médicale cubaine au demeurant, le déficit en médecins spécialisés reste patent.