Sofiane Feghouli n'aurait rien signé au profit de l'Inter Milan (Calcio) où les médias italiens l'annoncent à partir de l'exercice prochain. L'international algérien, éloigné des terrains depuis quelques semaines en raison d'inflammations au niveau de la voûte plantaire, a reconnu hier des contacts avec des clubs italiens dont l'Inter Milan mais aussi en Angleterre et en France sans jamais avoir donné sa préférence à quiconque. Selon le journal espagnol Superdeporte, Feghouli donnerait toujours sa priorité au FC Valence avec qui il est sous contrat jusqu'en juin 2016. Le joueur algérien dit témoigner du respect pour le club qui l'a révélé, c'est pourquoi, il préfère temporiser avant de prendre sa décision de quitter ou pas la Liga. Superdeporte assure que Feghouli attendrait jusqu'à fin février début mars pour trancher son avenir. A savoir renouveler son bail avec le club Che sinon envisager un départ vers d'autres cieux. Pour le journal sportif ibérique, l'information de l'éventuel transfert en Italie, à l'inter Milan précisément, buterait sur des considérations plutôt techniques. Les Rossoneri drivés par Roberto Mancini sont également engagés sur le recrutement de l'international italien de la Lazio, Antonio Candreva, pour qui le club employeur a demandé une fortune (27 millions d'euros). C'est tout le contraire de l'affaire que l'Inter Milan réaliserait en faisant signer Feghouli proposé aux Milanais pour la modique somme de 2,5 millions d'euros/an. Ce n'est pas l'avis de Marca qui croit savoir que Lau Hoon, la présidente déléguée du club de Valence «ne ferme la porte à un accord très prochainement» sauf que cette entente peut être remise en cause par les exigences de l'agent du joueur, Antar, qui réclame une forte compensation. Il est bon de rappeler que le dernier renouvellement du contrat de Feghouli avec le FC Valence remonte à décembre 2012, quelques jours seulement avant le départ du footballeur algérien en sélection qui préparait la CAN-2013 en Afrique du Sud. A l'époque, les négociations ont été aussi difficiles à mener mais Feghouli et la direction du club, présidé alors par Manuel Llorente Martin. Au final, les deux parties ont convenu d'une prolongation de quatre années au prix d'un effort financier du club valencien. Le salaire de Feghouli étant passé de 800 mille euros/an à 1,2 million euros. En somme, pour poursuivre sa carrière au FC Valence, l'ancien Grenoblois demande le double (2,5 millions euros) soit la même exigence formulée par deux autres cadres de l'équipe, Daniel Parejo et Pablo Alcacer.