Les habitants de Ha� Tribou-Hamoud � Bab-Ezzouar (Alger), essentiellement des jeunes, ont manifest� dans la soir�e de dimanche leur col�re en proc�dant � la fermeture de la route qui m�ne vers la commune de Bordj-El-Kiffan, ce qui a entra�n� des �chauffour�es avec les unit�s anti�meutes. Une dizaine de personnes ont �t� arr�t�es avant d'�tre rel�ch�s dans la soir�e. Amir G. - Alger (Le Soir) - Au lendemain des �v�nements, le quartier Tribou Mahmoud donnait l'impression d'avoir retrouv� la s�r�nit�. Mais � croire les habitants des lieux, le calme qui r�gne est plut�t pr�caire. Un groupe de citoyens rencontr� sur place affirme que la tension reste toujours vive. Par ailleurs, une d�l�gation de quatre personnes est all�e � la da�ra afin de rencontrer la wali d�l�gu� qui l'a convi�e � une r�union de travail afin d'�tudier les raisons qui ont pouss� � cette protestation. A noter que Ha� Tribou Mahloud est le plus ancien quartier de Bab-Ezzouar. Selon ses habitants, le haouch en question date de 1850. Ce dernier a �galement �t� le berceau de beaucoup de chahids de la guerre de Lib�ration nationale. Seulement ce faubourg mitoyen avec la cit� Sorecal a toujours �t� en reste des diff�rentes op�ration d'attribution de logements sociaux. D�j� en 1989 les autochtones de Ha� Tribou n'ont pas figur� dans l'op�ration initi�e par l'APC de l'�poque. Seuls quelques rares personnes qui louaient chez des propri�taires ont �t� relog�es. M�me sc�nario en 1995 lorsque les autorit�s locales ont proc�d�s � l'octroi de parcelles de terrain. Cette situation, qualifi�e d'abandon, a fait que beaucoup de familles vivent dans des situations de promiscuit� intol�rables. Actuellement, il est question de distribution de logements sociaux et les habitants de Ha� Tribou- Mahmoud craignent d'�tre encore une fois l�s�s. Selon ces derniers, le pr�sident de l'APC est �tranger � la r�gion. Ce dernier ne peut �tre au courant des vrais probl�mes de la population. Les concern�s ajoutent que le travail des services de l'APC ne peut �tre cr�dible tant que les associations de quartier ne sont pas consult�es. Ces comit�s sont les seuls � m�me de distinguer les vrais n�cessiteux des faux. Un autre probl�me qui a pouss� les habitants � l'�meute, c'est l'implantation d'une mini-centrale �lectrique. Celle-ci, install�e � c�t� la zone d'habitation, produit une pollution sonore insupportable. Par ailleurs, l'on apprend que les personnes interpell�es ont �t� rel�ch�es au cours de la m�me soir�e. Il est � rappeler que ces �v�nements sont intervenus � quelques jours seulement de ceux du quartier dit les Bananiers. Quoi qu'il en soit il semble que les choses sont rentr�es dans l'ordre � Sorecal, en attendant que les autorit�s concern�es r�agissent aux dol�ances de la population. A. G.