Un monologue intitulé Hafila Tassir 2, en référence à la célèbre pièce du regretté Azzedine Medjoubi, monté par l'association des Artistes Libres de Azzaba (Skikda), a ouvert dans cette ville située à l'est de Skikda les 1res Journées nationales de théâtre Azzedine-Medjoubi. Ecrite par Merouane Mansouri et interprétée par la comédien Tarek Nasri, l'œuvre est une sorte de récapitulatif des œuvres d'Azzedine Medjoubi et un hommage rendu, dans sa ville natale, à ce grand artiste à l'occasion du 21e anniversaire de son assassinat, le 13 février 1995. «C'est une belle initiative à la mémoire de cet artiste que personne n'a oublié», a indiqué Mme Amina Medjoubi, sa veuve, présente à la cérémonie d'ouverture. Des troupes d'Oran, de Médéa, de Bordj Bou-Arréridj, de Tlemcen, de Khenchela et de Tizi Ouzou sont en lice pour les prix devant être décernés à l'issue de cette manifestation culturelle de cinq jours après délibération d'un jury composé de Noureddine Omrane, de l'Institut des arts dramatiques de Bordj El-Kiffan, et des comédiens Othmane Bendaoud et Antar Hellal. Un défilé des troupes participantes a été organisé aux sons d'une fanfare sur l'avenue principale d'Azzaba, juste avant l'ouverture officielle de ces journées. Plus de vingt ans après sa mort, Medjoubi «demeure et demeurera une grande figure de père des arts algérien, avec près de trois décades au service du théâtre en tant que comédien et en tant que metteur en scène», a relevé M. Mansouri, président de l'association des Artistes Libres.