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Le ministre des Finances l'a déclaré hier :
«La dette n'est pas un risque mais c'est l'usage qui en est fait qui l'est»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 03 - 2016

Le ministre des Finances a estimé, hier, que l'endettement extérieur est utile quand il sert à faire gagner à la fois de la croissance et la dynamique économique, et ne constitue donc pas un danger quand son usage est maîtrisé.
Younès Djama - Alger (Le Soir) - S'exprimant sur le risque de la dette contre lequel alertent certains experts, le ministre des Finances déclare que la dette n'est pas un risque «mais c'est l'usage qui en est fait qui est un risque». «L'endettement n'est pas dangereux. C'est l'usage qui en est fait qui doit être maîtrisé», a encore signifié le ministre. A propos du financement du nouveau port du Centre, Benkhalfa a rappelé que c'est un financement mixte algéro-chinois, appuyant ce choix par le fait qu'on ne peut pas réaliser un port sans partenaire et sans investissement étrangers.
Benkhalfa a rappelé que suite à la chute des cours du pétrole et les recettes de l'Etat, le gouvernement s'est mis à la recherche d'autres sources de financements hors pétrole. Pour ce faire, une politique « à trois voies» a été mise en branle, affirme Benkhalfa, laquelle politique se base sur l'optimisation de la fiscalité et les ressources disponibles ainsi que l'endettement interne ou externe.
S'agissant de la collecte de l'épargne, Benkhalfa a annoncé que durant les quatre premiers mois de cette année, l'Etat a pu récupérer une somme de 140 milliards de DA en ressources additionnelles émanant de l'épargne collectée grâce au paiement par chèque (véhicules et immobilier), et la conformité fiscale volontaire (CFV). A propos de l'emprunt obligataire de l'Etat, qui sera lancé en avril prochain, le ministre des Finances a affirmé que l'argent récolté dans le cadre de cette opération servira à financer des projets économiques de l'Etat.
Selon M. Benkhalfa, il n'y a aucune somme limite qui sera fixée pour cet emprunt obligataire étatique, en soulignant que l'investissement économique, aujourd'hui encore faible, représente une priorité pour le gouvernement et que l'acte d'investir devra être plus facile que l'acte d'importer.
Saisissant son passage à la radio pour, comme il le dit, «mettre les points sur les i», le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, dira que l'Algérie, comme tous les pays producteurs de pétrole, a vu ses ressources alimentant le budget de l'Etat reculer de 50%. Un «stress négatif» est, selon lui, diffusé tant auprès des acteurs que du pays, contre lequel «je m'élève». Il se veut rassurant. Nos ressources ont diminué, certes, mais nous n'avons pas de dettes, et nous avons une épargne. Une situation qui nous met à l'aise pendant quelques années. Aussi, il est vrai que nous utilisons le FRR (Fonds de régulation des recettes), qui est justement fait pour les moments difficiles et à chaque fois que le pays est dans une situation où il doit recourir au FRR nous le faisons», a déclaré Benkhalfa qui précise que le recours à ce fonds de stabilisation ne va pas servir à financer les dépenses de fonctionnement mais plutôt les dépenses d'investissements.
«Devant la situation actuelle (de baisse des revenus des hydrocarbures), l'obligation nous est faite de garder le cap de la croissance et le niveau des dépenses d'équipement et d'aller vers un renouveau économique », plaide l'invité de la Chaîne 3 qui fait, encore une fois, preuve d'optimisme. S'il admet volontiers que le pays a vu ses recettes diminuer drastiquement, Benkhalfa estime que « nous ne sommes pour autant ni dans le rouge ni dans la situation que vivent d'autres pays (exemple du Venezuela) avec une dette forte et une épargne inexistante».
Par ailleurs, Abderrahmane Benkhalfa a réitéré son appel au «civisme des acteurs» pour payer les impôts, annonçant que cette année la fiscalité ordinaire va dépasser du double la fiscalité pétrolière. D'après lui, le montant des recouvrements au titre de la fiscalité ordinaire devrait tourner cette année autour de 3 200 milliards de DA (contre 1 600 milliards DA de fiscalité pétrolière).
«Il faudra encore mobiliser (des ressources) mais nous sommes loin des années où nous n'avions que 2 000 milliards de DA (de recettes ordinaires)», a précisé Abderrahmane Benkhalfa.


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