Les Douanes algériennes accordent des facilitations aux opérateurs nationaux pour l'exportation de leurs produits. Selon une instruction du Premier ministre, le traitement des dossiers des produits agricoles ne doit pas dépasser une journée et 48 heures pour les autres produits. Ali Bey Nasri, président de l'Association des exportateurs algériens, se félicite. «Nous avons fait des propositions depuis la tripartite de 2011 et nous nous réjouissons qu'elles soient prises en charge par les autorités qui ont accordé des facilitations aux exportateurs nationaux, ceci pour encourager la production nationale», se réjouit cet exportateur. Depuis janvier 2012, dit-il, il y a une dynamique pour lever les blocages sur les exportations. Le Premier ministre, ajoute-t-il, a installé une commission qui se réunit régulièrement pour lever les blocages sur les exportations. «Nous avons les moyens d'être une force régionale dans l'exportation», estime le président de l'Association des exportateurs. De son côté, Bentahar Kaddour, DG des Douanes algériennes qui s'exprimait hier lors d'une journée d'information, a indiqué que pour encourager les exportations, des facilitations ont été accordées aux opérateurs nationaux. Ainsi, le traitement des dossiers des produits agricoles ne doit pas dépasser une journée et 48 heures pour les autres produits destinés à l'exportation. Des ports secs ont été aménagés dans cet objectif, dit-il, à l'exemple du port d'Oran où l'opération est déjà entamée et des espaces sont dédiés au traitement des dossiers dans le même jour. Les douanes ont mis en place également un système harmonisé qui permettra la codification, la spécialisation et la protection des produits locaux. «C'est un projet que nous menons avec la Chambre de commerce et il est presque finalisé, nous allons nous rencontrer le 1er avril prochain pour effectuer une dernière lecture avant son lancement le 15 avril», a indiqué le DG des douanes. Il a également indiqué qu'une convention a été signée avec l'Union européenne afin de permettre à l'Algérie de disposer d'une banque de données sur tout ce qui rentre en termes d'importation. Bentahar Kaddour lance, par ailleurs, un appel aux armateurs pour réduire les frais de la franchise et les aligner sur ce qui se pratique à travers le monde. «Nous demandons une révision des prix de la franchise, réduits de 15 jours à zéro jour, et les aligner sur les pratiques internationales pour les armateurs qui font des lignes régulières car ce sont des coûts énormes pour l'économie de notre pays», a indiqué ce responsable.