Lors d'une journée d'étude organisée récemment à la salle des conférences de la bibliothèque de Tipasa, par la Chambre de commerce et d'industrie de Tipasa, les directions régionales des douanes de Tipasa et de Blida ont mis l'accent sur les mesures de facilitation et les avantages accordés aux opérateurs économiques en vue de l'obtention du statut d'opérateur agréé. M. Djeddi, le directeur régional des douanes de Blida, a donné des explications sur les modalités de contrôle et d'enlèvement de la marchandise, dans le cadre des entrepôts sous douane et le recours au système du couloir vert, qui disparaîtra dès lors que l'agrément sera accordé aux opérateurs économiques, sous réserve de formaliser un dossier et cela permettra de ne pas laisser en stocks les marchandises au-delà de 10 jours. «L'opérateur agréé est l'auxiliaire de l'administration et, de ce fait, il est en mesure de bénéficier d'avantages à l'importation et à l'exportation», précise M. Daoudi Boubekeur, le directeur régional des douanes de Tipasa. M. Hanine, le chef du service de la réglementation, précisera à ce titre «on a établi un guide de confiance pour organiser les procédures douanières et mettre en place un statut de l'opérateur économique agréé, en vue de permettre la facilitation du dédouanement des marchandises». L'intervention de M. Kessoum, un fabricant de tests rapides pour la PCH, l'intérieur et la Gendarmerie nationale met en avant l'organisation actuelle d'entrepôts sous douane où il demande un stockage spécifique pour les produits sensibles avec possibilité d'enlèvement immédiat. M. Daoudi, le directeur des douanes de Tipasa, affirme que la solution pour l'enlèvement immédiat des marchandises réside dans l'obtention de l'agrément de l'opérateur, qui permettra la mise en place d'une convention de confiance. Interpellé à propos du statut de l'ancienne école des douanes de Cherchell, le Directeur des douanes de Tipasa précise que ce bâtiment a été rétrocédé aux gardes-côtes par décision gouvernementale, mais la situation des douaniers qui y résident actuellement constitue le problème pour son évacuation. S'agissant de l'entrée illicite des produits pyrotechniques en Algérie, l'orateur dira qu'il s'agit de produits prohibés, qui arrivent à pénétrer illicitement à travers les 1 200 kilomètres de côtes dans le cadre de la contrebande. Un laboratoire pharmaceutique, situé à Bou Ismaïl et qui produit un médicament antidiabétique a, quant à lui, manifesté son intérêt pour les nouvelles mesures de facilitations douanières. Cependant, un autre importateur, domicilié à Alger, M. K. Bouhneb, spécialisé dans l'étude et la réalisation de projets clés en main, pose le problème des banques et du foncier «j'ai demandé une assiette et un prêt bancaire, personne ne me répond». Le SG de la Chambre de l'industrie, M. Maroc Tayeb, évoque quant à lui, l'inadéquation du fichier des fraudeurs avec le problème de la demande d'agrément de l'opérateur économique. «Un problème qu'il faut régler», dira ce dernier.