Aziouz Raïs a précédé son tour de chant par un hommage au «grand frère» et à «l'ami», en citant un célèbre vers du melhoun sur l'importance dans l'art populaire d'être reconnaissant aux «maîtres». Les soirées artistiques à la salle El Mouggar à Alger ont été inaugurées, jeudi soir par un hommage à Amar Ezzahi. Les chanteurs de chaâbi Aziouz Raïs, Mohamed Chetouane et Nasreddine Galiz ont animé cette soirée inaugurale. Cela avait permis au public de redécouvrir certaines chansons ainsi que des «chansonnettes» en majorité signées par Mahboub Bati, qui ont fait le succès et la réputation du maître du chaâbi âgé aujourd'hui de 71 ans. Sur la scène de la salle El Mouggar, ces chanteurs, accompagnés par un orchestre dirigé par Rabah Salim, ont revisité des titres comme «Sali trach qelbi yaâtik khbarou», «Ach âadebni», ou encore «Dik Echamâa». Aziouz Raïs et Mohamed Chetouane ont également interprété des qsid (longs poèmes) du melhoun maghrébin, souvent repris par Amar Ezzahi à sa manière. Aziouz Raïs a précédé son tour de chant par un hommage appuyé au «grand frère» et à l'«ami», en citant un célèbre vers du melhoun sur l'importance dans l'art populaire d'être reconnaissant aux «maîtres». Nasreddine Galiz, de son côté, a interprété, en général, des chansons chaâbi récentes. Cet hommage à Amar Ezzahi a eté organisé par l'Office national de la culture et de l'information qui compte organiser durant ce mois de Ramadhan d'autres hommages et «pensées» à d'autres grands artistes algériens, dont El Hadj M'hamed El Anka, Cheikh El Hasnaoui, Sadek Béjaoui, Fadhéla Dziria, Cheikha Tétma, Chérifa ou Sid-Ahmed Serri.