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Aïn Defla
Début de la campagne moissons-battages
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 06 - 2016

Depuis de nombreuses années, le premier coup de faucille dans les champs de blé était marqué par tout un rituel et une cérémonie pleine de symboles.
Cette année par contre, la campagne a débuté le 10 juin, officiellement, sans tambours ni trompettes. Le début a été timide mais il s'est affermi au fil des jours à travers de nombreuses communes, réputées pour leurs hauts rendements et la qualité des céréales qu'elles engrangent chaque année. Selon les prévisions avancées par des responsables du secteur de l'agriculture, la production céréalière de la wilaya pourrait dépasser cette année les 1,200 millions quintaux de céréales toutes variétés confondues.
A noter que sur les 70 500 ha emblavés, 50 230 ha l'ont été en blé dur, une prédilection pour cette espèce parce qu'elle est plus résistante et rapporte, financièrement, mieux que le blé tendre, plus délicat aussi le blé tendre n'a occupé que 2 203 ha, l'orge 16 415 ha et l'avoine 1 663 ha.
On note que cette capacité de production est relativement stable, il n'en demeure pas moins que les capacités de stockage accusent un important déficit, parce que la CCLS (Coopérative céréalière) ne dispose que d'une capacité de stockage de 450 000 quintaux (locations comprises) pour une collecte prévisionnelle qui avoisinerait les
700 000 quintaux, soit un déficit de la capacité de stockage de 250 000 quintaux, même avec les deux aires de stockage qui totalisent 48 000 quintaux qui ont fait l'objet de réquisition de la part du wali.
Selon des responsables de différents services du secteur, face à cette contrainte, d'importantes quantités de céréales seront transférées hors wilaya, dans les régions du Centre et de l'Est du pays, car elles disposent de plus de capacités de stockage, ce qui n'est pas sans générer des frais additionnels et alourdir les charges.
Pour voir cette contrainte s'atténuer, il faudra attendre l'achèvement des silos en cours de construction à El Attaf, d'une capacité de réception de 200 000 quintaux et la réalisation de l'unité de traitement des céréales conjointe. A noter qu'en une semaine, la CCLS a déjà collecté 27 000 quintaux de blé dur, 100 quintaux de blé tendre ; et 550 quintaux d'orge destinés à la consommation.
A noter aussi que concomitamment, 550 quintaux d'orge, 22 500 quintaux de blé dur et 110 quintaux de blé tendre, destinés à la production des semences ont été déjà collectés au niveau des 26 points de collecte mis en place durant cette campagne.
La Direction de la Protection civile, partenaire incontournable dans cette campagne, pour protéger les récoltes a déployé un important dispositif rapproché des zones de moissons, un dispositif comprenant 11 postes avancés d'intervention rapide, rattachés à 7 unités, 11 engins de lutte contre les incendies et la mobilisation de 35 agents encadrés par des officiers. Ce dispositif mis en place est opérationnel depuis le 5 juin dernier et fonctionne de 9h du matin à 19h.
Selon différents céréaliculteurs, la production de blé peut non seulement être accrue de façon importante mais aussi obtenir des rendements bien plus élevés si deux décisions importantes venaient à être prises et appliquées.
Selon ces sources, pour cela il sera nécessaire de soutenir non pas des cultures à très faible rendement comme cela continue à se faire sur les contreforts de la chaîne de l'Ouarsenis au sud-est de la wilaya, mais de soutenir dans ces zones la promotion de l'arboriculture rustique (amandiers, oliviers, figuiers...) bien plus rentable que l'exploitation de parcelles à des rendements de 5 à 10 quintaux de blé ou d'orge à l'hectare.
De ce fait d'ailleurs, entre la mi-avril et la fin du mois de mai, ce sont 4 117 ha, ensemencés qui ont été donnés en pâture au cheptel bovin et ovin.
La deuxième mesure à prendre, selon ces mêmes sources serait d'intensifier l'irrigation d'appoint pour faire face aux accidents climatologiques fréquents qui se produisent en plein milieu du cycle de développement végétal.
S'agissant de l'irrigation d'appoint, il s'avère aujourd'hui que les promesses faites par de hauts responsables qui se sont succédé à la tête du département de l'agriculture, ces promesses de promouvoir et d'intensifier ce système de correction des aléas de la pluviométrie irrégulière ou insuffisante, ces promesses-là sont restées des promesses seulement.
Selon les informations que nous avons pu obtenir, la superficie globale irriguée dans ce cas n'a pas évolué, puisque le chiffre, stable depuis quelques années, n'a pas dépassé les 10 500 ha, un chiffre très loin de celui qu'on a fait miroiter.
A décharge, il faut rappeler que cette année, le niveau des disponibilités des ressources hydriques a atteint des cotes qui ont fait craindre l'état de sécheresse, les barrages ayant été presque à sec, ce qui a empêché de procéder à des lâchers dans les différents cours d'eau.
Par ailleurs, de l'avis de spécialistes, ce qui freine et ralentit considérablement le développement de l'agriculture, c'est l'épineux problème du foncier. En effet, note-t-on, la très grande majorité des exploitants, vrais producteurs, sont des locataires et que les détenteurs légaux des terres se contentent de les louer ou de les laisser en jachère, au nom d'un système qui a montré ses limites et ses aléas.
A ce sujet, on parle d'une réforme en cours, adoptée mais dont les textes d'application n'ont pas été encore promulgués, des textes qui permettraient, dit-on, de promouvoir efficacement le développement de l'agriculture.


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