Rajevac ne s'exprime pas en français, alors qu'il aura affaire à des joueurs parlant dans leur majorité la langue de Molière. Un handicap qui n'inquiète nullement l'entraineur national. «J'ai ramené avec moi un assistant technique qui fait office aussi d'interprète (Kristian Cvijevic, ndlr). Je sais aussi que certains joueurs de l'équipe algérienne parlent bien anglais. Cela dit, j'envisage de prendre des cours de Français», a assuré le technicien serbe. CVIJEVIC En plus d'avoir gardé les membres du staff technique de l'ex-sélectionneur national, le Français Christian Gourcuff, à leur tête Nabil Neghiz et Yazid Mansouri, Rajevac a choisi aussi de faire appel à son compatriote Kristian Cvijevic, qui, outre ses responsabilités au sein du staff technique de l'équipe nationale première, aura également un rôle à jouer au sein de la Direction technique nationale, surtout qu'il est spécialisé dans la formation, a informé le nouvel entraîneur des Verts. LOCAUX Rajevac a profité de sa première conférence de presse depuis qu'il a été nommé à la tête de la sélection algérienne pour lancer un message encourageant envers les joueurs locaux, souvent sortis des plans des différents entraîneurs qui se sont succédé à la barre technique des Verts. «Comme au Ghana, lorsque j'ai lancé dans le bain pas mal de joueurs du cru et avec lesquels on a même atteint les quarts de finale du Mondial-2010, je suivrai de plus près les performances des joueurs locaux algériens», s'est-il engagé. HALILHODZIC Rajevac est le troisième entraîneur de l'école de l'ex-Yougoslavie à prendre en main la barre technique de la sélection algérienne après Zdravko Rajkov et Vahid Halilhodzic. A propos de ce dernier, qui a marqué son passage avec les Verts en les qualifiant pour la première fois aux huitièmes de finale du Mondial-2014, le technicien serbe a affirmé qu'il n'avait eu aucune discussion avec lui après sa nomination à la tête de l'équipe nationale le 26 juin dernier, et que la dernière fois qu'il l'a rencontré remonte à la CAN-2010 en Angola. A l'époque, Rajevac entraînait le Ghana, alors qu'Halilhodzic (actuellement sélectionneur du Japon) dirigeait la Côte d'ivoire. Il n'empêche que le nouvel entraîneur de l'équipe d'Algérie souhaite avoir une discussion avec le Bosnien pour éventuellement obtenir des renseignements de son expérience algérienne, a-t-il dit. DOMICILIATION La sélection algérienne devrait continuer à recevoir au stade Mustapha-Tchaker de Blida, ses adversaires sous l'ère Milovan Rajevac. Ce dernier qui n'a pas tranché définitivement la question, car ayant «brièvement abordé le sujet» avec le président de la Fédération algérienne de football, a laissé entendre qu'il allait opter pour le stade où ses joueurs ont plus de chances de gagner. A Blida, où la sélection algérienne a joué la majorité de ses matchs officiels depuis 2008, les Verts sont invaincus. Le retour au stade du 5-Juillet n'est vraisemblablement pas pour demain. JO Ayant assisté à la défaite de la sélection algérienne des moins de 23 ans, qui prépare les jeux Olympiques de 2016, face à son homologue irakienne (2-3) mercredi à Blida, Rajevac a appelé à soutenir cette équipe et l'encourager avant de se rendre à Rio de Janeiro, jugeant avoir vu le bon et le moins bon du côté algérien dans cette rencontre face à l'Irak. LISTE Au sujet de la liste des joueurs devant être appelés pour le match contre le Lesotho en septembre prochain dans le cadre de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN-2017, et si elle allait comporter de nouvelles têtes, Rajevac, dont il s'agira de la première sortie avec les Verts, a préféré faire durer le suspense. «Elle sera dévoilée au moment opportun», a-t-il répliqué, affirmant au passage n'avoir pas discuté avec le président de la Fédération algérienne, Mohamed Raouraoua, au sujet des deux jeunes, Ismail Bennaceur (Arsenal-Angleterre) et Adam Ounas (Bordeaux-France), évoqués par la presse algérienne pour rejoindre prochainement les rangs des Verts.