La réhabilitation du square de la ville de Mila, communément appelé «Djenane El Beylek», représente incontestablement le point nodal du programme et de l'esprit du CoVi Mil et de son initiateur, Madani Fouatih Abderrahmane, premier responsable de l'exécutif de wilaya, qui tient à réussir son pari de donner un nouveau visage, plus attrayant, plus harmonieux, bref, répondant plus ou moins aux normes urbanistiques et environnementales au chef-lieu de wilaya et, de l'avis de tous, il est en train de réussir grandement son pari et en un laps de temps très court, puisqu'il vient à peine de clôturer sa première année à la tête de cette wilaya, et les réalisations parlent d'elles- mêmes. En effet, pour beaucoup de citoyens de la ville, ce qui a été réalisé comme amélioration urbaine durant cette année, Mila ne l'a jamais connu depuis qu'elle a été élevée au rang de wilaya en 1984, c'est tout dire ! Sans revenir au programme tracé dans le cadre du CoVi Mil, puisqu'on en a parlé à maintes reprises dans ces mêmes colonnes, la réhabilitation et l'aménagement du jardin public dont l'existence remonte à l'ère coloniale et qui représentait jusqu'à un passé récent, la fierté de toute une ville, la réussite donc de sa réhabilitation représente une grande symbolique et cela, monsieur Madani Fouatih l'a bien saisi et il en fait son cheval de bataille, la preuve, il y va méticuleusement sur ce dossier qu'il tient à part, il veut recueillir le maximum d'avis – y compris au sein de la population – et veut impliquer tous les concernés avant de trancher quoi que ce soit, d'où la réunion tenue ce samedi au niveau de son cabinet, en présence des 2 bureaux d'études chargés du dossier qui ont exposé, en plénière, les différentes variantes préconisées, pour débat et enrichissement. Tout a été passé au crible, lors de cette réunion, le revêtement des espaces piétons, la réhabilitation des espaces plantés, les genres d'espèces préconisées pour remplacer celles en place, vieillissantes et fortement endommagées et dégradées, où placer le jet d'eau dynamique, la stèle de l'arbre vert, les 2 fontaines romaines, la statue du veau et de l'enfant, la disposition et l'intégration des bancs en fonte, l'arrosage automatique, le genre d'éclairage public à prévoir, etc. Mais le point qui a fait diversion et qui reste en suspens, malgré son importance, c'est bien la clôture ! Faut-il clôturer, avec un sous-bassement en pierre de taille et fer forgé, avec 4 portails d'entrée sur les 4 côtés de l'enceinte ou le laisser ouvert pour en faire une placette dédiée à la ville (un espace urbain) ? Cette question a été longuement débattue entre les deux tendances et chacun y va de ses propres arguments. Avec ou sans clôture ? La question sera tranchée ultérieurement...et pourquoi pas une option médiane, avec un sous-bassement et une demie clôture en fonte ? A signaler que le jardin occupe une superficie de 4 874,78 m3 et verra la transformation en rue piétonnière de la rue adjacente, côté nord, sur plusieurs centaines de mètres, avec pavage et installation de bornes escamotables automatiques, au niveau de plusieurs bouts de rues menant vers cette piétonnière.