Avec une superficie de plus de 300 hectares, la plaine de la Dzira constitue un périmètre agricole conçu pratiquement pour la culture maraîchère et les arbres fruitiers. La plaine de la Dzira est décomposée en petites parcelles irriguées d'un à deux hectares, dont la terre est parfaitement riche, fertile, affinée et ameublie, où l'eau est en abondance (puits d'eau à profondeur de 2 à 3 mètres seulement). Situé au piémont du cordon dunaire du Djebel Mekhter, jouxtant le ksar Sidi-Boutkhil, le site est connu pour avoir été dans le passé colonial «un camp de torture». Aujourd'hui, Dzira est devenue une zone agricole en voie d'extension et de développement, terre nourricière exploitée par plus de 200 exploitants, des habitants de Ksar Sidi-Boutkhil, qui ont pu avec le temps devenir de grands maraîchers, en franchissant un pas, de l'agriculture traditionnelle à l'agriculture moderne. Ces derniers se sont équipés en canalisations des systèmes d'irrigation, en kits d'aspersion et de goutte-à-goutte et à la culture sous-serre. D'un autre côté, l'élevage du bétail reste une source fondamentale liée à l'économie. L'on dénombre quelque 500 vaches productrices de lait, alors que la quasi-totalité des producteurs de lait fournissent quotidiennement leur produit à la laiterie d'Aïn-Séfra ; une ville connue pour son précieux petit-lait (lben), de quoi est fait le somptueux plat de «Seykouk» (couscous au petit-lait), ainsi que les différentes variétés de fromages (jben local, klila, et autres). De son côté, la Direction des services agricoles (DSA) accorde une grande importance au développement agricole de la région, c'est ainsi qu'elle s'est impliquée par des mesures d'accompagnement notamment, à l'électrification rurale, l'aide à l'habitat rural, ainsi qu'à la réalisation des voies d'accès et des structures pour la protection des jardins, des crues des oueds de même qu'à la distribution de brise-vent et d'arbres fruitiers. Notons enfin que le fichier agricole de la wilaya inscrit auprès de la DSA, fait état de 4 700 agriculteurs activant sur une superficie de 24 240 hectares dont 13 840 en irrigation. Dans le cadre de la concession agricole, le Comité d'orientation de la wilaya a approuvé récemment 40 nouveaux périmètres au profit des jeunes investisseurs, à travers les différentes communes. B. Henine Sidi-Bel-Abbès Près de 8 kg de kif traité saisis sur l'autoroute Est-Ouest Les services des douanes de Sidi-Bel-Abbès et de Tlemcen ont, dans l'après-midi de samedi, serré l'étau sur une Toyota Yaris transportant du kif traité sur l'autoroute Est-Ouest près de la localité de Sidi Senoussi, dans la daïra de Sidi-Abdelli. En effet, suite à un mouvement suspect du véhicule en provenance de Maghnia, les éléments des douanes de SBA et Tlemcen ont conjugué leurs efforts pour immobiliser la voiture. Lors de la fouille du véhicule, les douaniers ont trouvé 7,45 kg de kif traité sous forme de plaquettes. Le conducteur, arrêté, sera incessamment déféré devant le procureur. Quant au kif et au véhicule, ils ont fait l'objet d'une saisie. La gendarmerie a ouvert une enquête. A. M. Aïn-Témouchent Un infirmier tue sa collègue Un drame a secoué la ville de Hammam Bou-Hadjar, avant-hier, après l'annonce de la mort atroce d'une femme âgée de 30 ans tuée par un infirmier dans un appartement appartenant à un médecin dans la ville de Aïn-Témouchent. Selon des informations concordantes, l'inculpé B. K. 50 ans, marié et père de plusieurs enfants, aurait asséné plusieurs coups de couteau à sa compagne qui exerçait la fonction de secrétaire dans l'Etablissement hospitalier de la ville de Hammam Bou-Hadjar. C'est un gardien de l'immeuble qui a alerté la police de la présence d'une personne étrangère à la cité, les éléments de la police se rendirent sur les lieux du drame. Là, ils trouvent le corps gisant dans une mare de sang, immédiatement ils procédèrent à l'arrestation du mis en cause qui était dans sa maison dans la ville de Hammam Bou-Hadjar. Une enquête a été ouverte par les services concernés pour déterminer les causes de cet abominable crime S. B. Mostaganem Les travailleurs de RAM-SUCRE en grève Le bras de fer qui oppose depuis le 5 décembre dernier, le collectif des travailleurs de la raffinerie de sucre et la direction, se durcit et cette situation porte atteinte à l'économie puisque ce complexe de l'ex-Sogedia était considéré comme le fleuron de l'économie nationale, car il englobait plus d'un millier de travailleurs à sa belle époque. La section syndicale représentant les travailleurs de l'usine avec un effectif de 250 travailleurs a, donc, décidé d'entamer une grève illimitée à partir d'hier, et ce, après avoir déposé des préavis de grève non concluants datés des 5 et 12 décembre derniers. Selon le représentant syndical, cette action est justifiée par la négociation engagée qui n'a pas abouti avec la direction. L'échec des négociations a, donc, poussé les grévistes à observer une grève illimitée, a affirmé un des représentants syndicaux, et ce recours au débrayage reste le seul moyen, dit-il, à arracher nos revendications, à savoir, la revalorisation des salaires, la permanisation du personnel contractuel, le recrutement, le départ du directeur, la levée de suspension de 12 travailleurs, un régime indemnitaire, l'amélioration des conditions de travail et enfin le respect des droits et libertés. A. B. Chlef Grave accident de la circulation Cela s'est passé samedi dernier vers 9h du matin à Mainis, lieu-dit situé à 6 km à l'ouest de la daïra de Ténès où un transport de voyageurs a violemment percuté une Clio. On déplore 7 blessés qui ont été acheminés par la Protection civile vers l'hôpital Zighoud-Youcef de la ville, dont quatre dans un état très grave ont été évacués vers Alger. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de cet accident. Medjdoub Ali Relizane Gobât Nouna, un douar oublié des élus locaux Le manque d'infrastructures au douar Gobât Nouna, une région déshéritée relevant de la commune de Bendaoued, à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane, a fait réagir ses habitants qui se disent être marginalisés par les élus locaux. A ce propos, ils n'ont cessé de solliciter leur intervention pour mettre un terme au calvaire qu'ils endurent chaque jour qui passe. Ils demandent l'aménagement et la réhabilitation de la route qui relie leur douar au chef-lieu de commune Bendaoud. L'autre point concerne la réalisation d'un réseau d'assainissement pour se débarrasser définitivement des fosses septiques à ciel ouvert qui représentent un danger pour leur santé avec la prolifération de toutes sortes d'insectes. «Nous avons trop attendu, beaucoup de promesses nous ont été faites mais elles restent sans suite. Aussi, nous demandons aux autorités d'entamer ces travaux pour éviter l'exode de la population», disent-ils. De leur côté, les services de l'APC de Bendaoued ont affirmé que des fiches techniques ont été élaborées et elles sont au niveau des bureaux d'étude pour entamer, en premier lieu, le lancement des travaux de la réhabilitation de la route, distante de 14 km. «Nous demandons aux habitants de patienter un peu et toutes leurs doléances seront prises en charge par le nouveau président de l'Assemblée populaire communale de Bendaoued.»