Le ministre de l'Enseignement supérieur Tahar Hadjar anticipe et prépare d'ores et déjà la rentrée universitaire prochaine. C'est le message clé qui ressort de la rencontre qu'il a eue hier au siège de son département avec les associations estudiantines et les syndicats du secteur. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L'inscription administrative des futurs universitaires sera considérablement allégée, a rassuré hier le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Tahar Hadjar, lors d'une rencontre avec la communauté universitaire dont les organisations estudiantines et les syndicats du secteur. Lors de cette rencontre, le premier responsable a passé en revue la situation du secteur, tout en mettant l'accent «sur les préparatifs de la rentrée universitaire 2016 – 2017». A ce propos, il a lancé un appel aux organisations estudiantines, les exhortant à «prendre part», voire «participer à réussir la prochaine rentrée universitaire en apportant aide et assistance aux nouveaux bacheliers à travers des attestations pour assurer leurs inscriptions universitaires». A ce titre, il est important de noter que les inscriptions universitaires débuteront le 19 juillet et s‘étaleront sur une dizaine de jours. Pour cette année, le département de l'enseignement supérieur a mis en place une application à même de permettre aux futurs universitaires d'assurer dans «les meilleures conditions leurs inscriptions». Enfin, il est à noter que pour cette année, le choix fixé est de 6 et non 10 comme ce fut le cas les années passées. Sur le plan matériel et infrastructurel, le département de l'enseignement supérieur a indiqué que pas moins de 99.000 nouvelles places pédagogiques et plus de 55.000 lits devraient être réceptionnés lors de la prochaine rentrée universitaire. Ainsi, parmi les priorités fixées par le programme d'action du secteur à court et moyen termes, dans le cadre de la conférence nationale de l'université, organisée en janvier dernier, on cite notamment le renforcement des capacités de l'université, à travers la bonne gouvernance, en vue de répondre aux différents besoins. «Le programme du secteur vise à promouvoir le système de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour le mettre au diapason des normes internationales et d'un enseignement de qualité», a-t-on souligné. Et d'ajouter : «Les efforts déployés ont pour objectifs le soutien et l'extension du réseau universitaire et la consolidation du cadre pédagogique et scientifique des points de vue qualité et quantité, dans le cadre du plan scientifique définissant la carte universitaire». Le plan englobe des structures pédagogiques, de services et d'autres espaces, notamment des bibliothèques, des centres de recherche, des sources d'information, des laboratoires d'enseignement des langues et des espaces d'accompagnement pédagogique de l'étudiant, outre l'aménagement d'espaces universitaires de rencontre et des clubs d'enseignants et d'étudiants.