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Espagne
Le changement promis par les nouveaux partis se fait attendre
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 09 - 2016

Deux nouveaux partis, Podemos et Ciudadanos, promettaient de changer la politique en Espagne mais, après deux élections successives, ils n'ont pas pu tenir leur promesse et un troisième scrutin pourrait leur coûter cher.
Leur entrée au parlement en décembre 2015 mettait fin à l'hégémonie des conservateurs et des socialistes qui gouvernaient l'Espagne en alternance depuis plus de 30 ans.
Podemos, la gauche radicale qui veut mettre fin aux politiques d'austérité, arrivait en troisième position, et ambitionnait de supplanter rapidement le vénérable Parti socialiste (PSOE).
Six mois plus tard, aux élections de juin convoquées après l'impossibilité de former un gouvernement de gauche comme de droite, son ascension était stoppée net.
Ciudadanos, une nouvelle formation de centre droit qui dénonce la corruption, était elle aussi sanctionnée par les électeurs, perdant huit députés et 400 000 voix, après avoir tenté en vain une coalition avec les socialistes. Après ce deuxième scrutin, le blocage reste entier.
Le conservateur Mariano Rajoy, chef du Parti Populaire, devrait échouer vendredi à former un gouvernement minoritaire, comme avait échoué avant lui le secrétaire général du Parti socialiste Pedro Sanchez en mars dernier.
Tous deux se rejettent déjà la responsabilité des troisièmes élections qui pourraient être convoquées pour décembre, à moins d'un improbable compromis de dernière minute. Et tous deux comptent manifestement étouffer Podemos et Ciudadanos.
«Notre impression est que Podemos est très affaibli et qu'aux prochaines élections ils pourraient prendre un sérieux coup sur la tête, dit un proche de Pedro Sanchez. Les électeurs le voient comme une force stérile».
Le chef de Podemos, Pablo Iglesias, propose en vain depuis des mois une alliance contre nature avec les socialistes et les partis indépendantistes catalans, sachant pertinemment que le PSOE, très attaché à l'unité de l'Espagne, ne peut pas accepter les conditions des indépendantistes.
Crise chez Podemos
Ses ambitions sont désormais menacées par une triple crise. Belén Barreiro, directrice de l'institut d'enquête MyWord, relève que la cote de popularité d'Iglesias, «est en chute libre».
Comme lui, Podemos «tient un discours très combatif, qui marche bien en période électorale (mais) n'a pas su s'adapter à la politique de tous les jours, qui exige des compromis et une communication plus discrète, moins agressive».
C'est selon elle un des facteurs qui expliquent qu'en juin son alliance avec Izquierda Unida, héritier du Parti communiste, ait recueilli un million de voix de moins que les deux partis séparément en décembre. De plus, pour élargir son implantation, Podemos s'était allié à des associations de militants, les «plateformes», qui ont conquis les mairies de Madrid, Barcelone, Saragosse, Saint Jacques de Compostelle ou Cadix.
Mais ces alliances connaissent de fortes frictions, notamment quand les plateformes ont une forte composante nationaliste, comme en Catalogne et en Galice.
«Le style "bonjour, je m'appelle Pablo Iglesias et je viens vous coloniser", ça ne marche pas», commente Gabriel Colomé, professeur de sciences politiques à l'Université autonome de Barcelone.
Enfin, de nombreux militants résistent à l'institutionnalisation du parti, construit sur le mouvement des Indignés, qui avait soulevé l'Espagne contre l'austérité au plus fort de la crise en 2011.
Kike Castelló, de la plateforme de gauche au pouvoir à Pinto, une localité à 20 km au sud de Madrid, reproche à Podemos d'avoir «adopté une structure classique», avec une direction forte et verticale. Cela signifie pour lui que Podemos «n'a pas su capter l'esprit» des Indignés, un mouvement d'assemblées.
Ciudadanos, sur la corde raide
Ciudadanos, qui a offert successivement aux socialistes puis à Mariano Rajoy un appui qui s'est révélé insuffisant, risque lui aussi d'apparaître comme une force négligeable, estime Belen Barreiro.
Les électeurs de Ciudadanos sont en grande partie «les enfants des électeurs du PP», relève-t-elle, et «la droite étant plus pragmatique», ils pourraient décider la prochaine fois de donner leurs voix au PP afin d'éviter un nouveau blocage au parlement.
Benigno Pendas, directeur du Centre d'études politiques et constitutionnelles, qui dépend du gouvernement, constate que les partis traditionnels résistent mieux que prévu. «Je ne signerais pas le certificat de décès au modèle du bipartisme».


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