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Aïn Defla
Des odeurs fétides dans l'eau qui coule dans les robinets
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 09 - 2016

Depuis quelques années déjà, depuis que les 6 communes, situées à l'est et à l'ouest de Arrib, sont alimentées en eau à partir du barrage Sidi-Ahmed-Bentaïba, les habitants sont confrontés à des odeurs nauséabondes, insupportables, des odeurs de vase qui rebutent le consommateur à boire de cette eau malgré les assertions des responsables de l'Hydraulique et de l'ADE qui n'ont pas cessé de claironner que cette eau est bonne mais qu'eux-mêmes n'en boivent pas, (ils l'avouent) lui préférant les différentes eaux minérales conditionnées et commercialisées.
Les responsables à tous les niveaux ont été informés de la présence de ces odeurs qui se dégagent de l'eau des robinets.
Selon les informations concordantes dont nous disposons, l'origine de ce problème est double. La première est que ce barrage où s'est considérablement développée la carpe argentée qui y a été ensemencée, n'a pas été conçu au départ pour la production de l'eau potable, mais uniquement pour le stockage et la distribution des eaux d'irrigation et lors de sa construction, il n'a été prévu qu'une seule vanne, celle de la vidange et que c'est à partir de cette vanne que l'eau est refoulée dans les réseaux de distribution en direction des 3 communes situées à l'est et les 3 à l'ouest du barrage.
Selon des spécialistes, les barrages destinés à produire de l'eau potable comportent des vannes de sortie latérales et à des niveaux différents pour parer à des différences de potentiel en cas de baisse de niveau, ce qui n'est pas le cas du barrage en question.
Cependant, quand la solution du recours aux eaux de surface est devenue une nécessité vitale parce que les eaux souterraines ont été gravement altérées par les intrants agricoles (nitrates et pesticides), les barrages ont, dans une grande proportion, remplacé en quelque sorte les nappes aquifères, mais avec des barrages qui n'ont pas été conçus pour répondre à cette demande.
Pour remédier à ce handicap il a été installé au niveau des barrages Sidi-Ahmed-Bentaïba (Arrib) et Ouled Mellouk (Rouina) des stations de traitement et de purification pour transformer les eaux brutes en eaux qui doivent répondre à tous les critères de potabilité.
Lors de la visite organisée par le DG de l'ADE de Aïn Defla, M. Tlemçani Abderrahim, à l'intention de la presse locale, au début du mois de juin dernier, il a été constaté qu'un procédé pour débarrasser les eaux brutes des odeurs de vase est utilisé au niveau de la station de traitement du barrage de Ouled Mellouk de Rouina tout comme il a été donné de constater par chacun des invités que l'eau parfaitement incolore était aussi totalement inodore. Le procédé utilisé, selon l'équipe des ingénieurs chimistes, consiste à injecter du charbon actif dans les eaux brutes à leur arrivée à la station, lequel charbon absorbe certains gaz à l'origine des mauvaises odeurs.
La seconde étape de la visite a conduit ensuite les journalistes invités au niveau de la station de traitement du barrage Sidi-Ahmed-Bentaïba de Arrib. Questionné au sujet de ces odeurs, le directeur a fait part que l'équipement permettant de faire barboter le charbon actif dans les eaux brutes avait été réceptionné et qu'il allait être mis en service dans les jours qui allaient suivre, avant l'arrivée des grandes chaleurs.
Par déduction logique, si ces odeurs nauséabondes sont toujours présentes dans l'eau refoulée sortant du barrage et injectée dans les réseaux, c'est que le procédé de purification au charbon actif n'a pas été mis en service. Pourquoi ? A ce sujet, les responsables de l'ADE restent évasifs, voire muets. Le directeur de l'hydraulique à qui nous avons posé la question jeudi dernier alors qu'il faisait partie de la délégation officielle qui accompagnait le wali qui effectuait une visite dans la commune de Djelida, bien qu'informé à maintes reprises de ce problème, nous a répondu : «Je ne suis pas au courant, mais j'en prends note et je verrais ce qu'il y aura lieu de faire.»
En attendant, des milliers d'habitants, de tous âges, demeurent confrontés, voire condamnés, pour une grande majorité qui n'a pas les moyens, à se payer un fardeau, au moins par jour, d'eau minérale à raison de 30 DA le litre.
Quand donc ce problème sera-t-il sérieusement pris en charge et que l'eau du robinet devienne vraiment potable, incolore, inodore et sans saveur ?


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