La livraison d'un premier quota de logements vers la fin du mois de mars a �t� annonc�e hier par le directeur g�n�ral de l'AADL, M. Khareiddine El Walid, lors d'une conf�rence de presse tenue au si�ge de son agence. Il s'agit de 2 492 logements r�partis sur les sites de Bab-Ezzouar 1 (Alger) 212 logements, Gu� de Constantine (Alger) 216, Ouled-Ya�ch (Blida) 1 652 logements, Kol�a (Tipaza) 252 appartements et enfin Les Cr�tes (Mostaganem) 160 logements. Le DG a pr�cis� que "des livraisons partielles et continues s'�taleront tout le long de l'ann�e en cours o� le programme 2001 sera livr� � quelques centaines de logements pr�s". Ilhem Tir - Alger (Le Soir) - "Il rel�ve de l'impossible de livrer la totalit� du programme 2001 cette ann�e, les chantiers avancent doucement, mais il faudrait s'assurer que tout ce qui va �tre livr� ne pr�sente aucune faille", a pr�cis� M. Khareiddine El Walid. Lancer en chantier 55 000 logements a �t� une exp�rience unique en Alg�rie qui a permis de mettre � nu les limites des outils de r�alisation nationaux engendrant des retards consid�rables dans les r�alisations et les d�lais de livraison. Le DG de l'AADL a saisi l'occasion pour passer en revue les arguments expliquant les retards enregistr�s comme la conjoncture d�favorable (SRAS) qui a emp�ch� l'arriv�e des ouvriers chinois sachant que les entreprises chinoises d�tiennent � elles seules les deux tiers des programmes. A cela s'ajoute "le manque de moyens humains et mat�riels pour les entreprises nationales d'o� l'incapacit� d'appliquer le syst�me de rotation, les intemp�ries, s�isme et la raret� de certains mat�riaux de construction, notamment l'acier et le ciment sans parler des augmentations et des variations impr�visibles des prix de ces mat�riaux", explique le DG. Cependant, il est imp�ratif de souligner durant la p�riode �coul�e, que le lancement total des programmes a �t� fait avec des livraisons partielles, mais la gestion de ce programme a occasionn� des difficult�s que l'AADL essaye de surmonter. "Il a fallu faire face � des al�as bien connus et � ce stade de souligner un aspect qui a �t� occult� et qui agit directement sur l'avancement des travaux de par son incidence financi�re sur les entreprises. Il s'agit de la raret� du foncier", souligne le DG avant d'ajouter : "Il fallait les rentabiliser au maximum tout en respectant les instruments d'urbanisme, � savoir le certificat d'urbanisme qui exigeait les socles commerces et l'int�gration des projets � la d�nivel�e des terrains." La raret� du foncier conjugu�e � la non-disponibilit� de surfaces ad�quates a conduit l'AADL � implanter ses programmes dans des poches urbaines dont les �tudes g�otechniques s'av�rent plus que n�cessaires. Le montage financier de toute l'op�ration n'a pas �t� fait � temps, ce qui a engendr� des difficult�s financi�res pour les entreprises. Un autre aspect, dont l'AADL a la charge, c'est la gestion immobili�re des logements acquis dans le cadre du programme location-vente. Il s'agit d'identifier les droits et les devoirs des uns et des autres, pr�cis�ment la question des charges dont se plaint la majorit� des acqu�reurs, et que le DG estime d'ailleurs, "le montant cher mais bien calcul� et 40% de ces charges constituent des pr�visions pour les grosses r�parations". Enfin, il est � noter que 3 000 logements location-vente sont en exploitation, que 347 000 demandes sont d�pos�es au niveau des diff�rentes agences de l'AADL et que la majorit� des probl�mes li�s notamment aux financements et aux fonciers ont �t� r�solus derni�rement. A titre d'exemple, on citera le cas du site de Maharma qui a enregistr� un retard de huit mois dans le lancement du chantier � cause du terrain qui est une exploitation agricole.