Mme Aou�cha Bakhti, membre du bureau national du Mouvement d�mocratique et social (MDS) et du collectif femmes-MDS a estim� que le maintien du tutorat apr�s les amendements apport�s par le pr�sident de la R�publique au code de la famille est un "leurre". Rencontr�e jeudi au si�ge national du MDS � l'occasion d'une c�r�monie de c�l�bration de la Journ�e internationale de la femme, Mme Bakhti, juriste de formation a soulign� que "le tuteur est d�sign� pour une mineure ou une personne en incapacit� juridique pour prot�ger ses int�r�ts, or la femme n'est ni l'un ni l'autre". Toujours concernant le code de la famille, Mme Bakhti d�plore en outre le maintien de l'in�galit� dans l'h�ritage pour les femmes. "Un code qui est issu de la charia contrairement � tous les autres textes r�gissant les droits en Alg�rie qui, eux, sont issus du droit positif" pr�cise-t-elle. Toutefois, Mme Bakhti consid�re que les changements apport�s au code de la nationalit� sont "un grand acquis et un point positif". Mais la position de principe du mouvement de Hachemi Ch�rif � l'�gard du code de la famille reste la m�me � savoir son "abrogation pure et simple et son remplacement par des lois civiles et �galitaires". Un objectif pour lequel "nous continuerons � lutter" insiste Mme Bakhti. Il convient de noter qu'au cours de cette c�r�monie, un hommage a �t� rendu � trois femmes. Il s'agit de la m�re de Mohamed Benchicou, de la m�re de Salim Yezza animateur du mouvement citoyen des Aur�s, ainsi que la m�re de Amal Zenoune, assassin�e en 1997 par les terroristes.