�uvrant pour que nul n�oublie, toutes les victimes de l�int�grisme au nom d�une certaine �trag�die nationale� qui se veut amn�siante pour les Alg�riens, le Mouvement d�mocratique et social, f�d�ration d�Oran, tient � rendre un hommage � tous ceux et celles qui ne sont plus l� pour dire leur rejet � toute forme d�int�grisme, tels que Alloula, Fardheb, Baba Ahmed Fethi, Cheb Hasni, Bakhti Benaouda, Djamel Za�tar et tant d�autres citoyens qui avaient pour seul tort de croire en une Alg�rie d�mocratique. Amel B. - Oran (Le Soir) - Le MDS tient � comm�morer une date marquante de la mobilisation des Alg�riens(nes) � travers des marches de la dignit� qui avaient eu lieu un certain 22 mars 1993 et 1994, contre l�int�grisme islamiste. Ainsi, tous les citoyens avides des luttes et r�sistances, fid�les aux v�ritables martyrs qui m�ritent d��tre toujours honor�s, glorifi�s pour que leurs bourreaux ne puissent jamais oublier leurs atroces m�faits, prendront part � des c�r�monies comm�moratives. Sont �galement convi�es pour l�occasion les familles des victimes du terrorisme qui assisteront � la projection d�un film suivi d�un d�bat au si�ge du MDS qui aura lieu ce jeudi 23 mars 2006. Le MDS saisira cette occasion pour rappeler � tous que �personne ne peut effacer des m�moires les crimes abominables commis par les int�gristes dans la guerre qu�ils ont men�e contre l�Alg�rie au nom d�un djihad qu�ils n�abandonnent pas pour la dawla islamia�. Le parti d�plore cette impunit� dont b�n�ficient ces assassins et leurs chefs, aujourd�hui lib�r�s par milliers. Estimant que �personne ne peut approuver la permissivit� dont ils profitent�, tout en s�interrogeant sur la l�galit� de la reprise de l�activit� politico-islamiste de Ali Benhadj sans que l�Etat ne r�agisse. Le MDS refuse cette amn�sie impos�e sous le couvert de �respect du choix du peuple exprim� lors du dernier r�f�rendum dont le monde sait le peu de cr�dit et de confiance accord� aux r�sultats officiels�. Les slogans de cette journ�e du 22 mars 1993/1994 retentissent de nouveau � travers le souvenir de ces mots d�ordre de �Djaza�r hourra dimocratia !� et de �Quattaline, dhebbahine wi goulou moudjahidine !�. Tant qu�il existera des hommes et des femmes pour le leur rappeler aucune �charte� ne pourra effacer leur sinistre pass�.