Le permis de conduire électronique biométrique à points «sera mis en service durant le premier trimestre 2017. Avant la fin de l'année, le permis de conduire électronique biométrique à points sera prêt et mis en service au cours du premier trimestre 2017». C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Intérieur, M. Bedoui, en marge d'un séminaire sur «les technologies de l'information et de la communication au service de la sécurité routière» qui s'est tenu à l'hôtel El-Aurassi. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La carte d'immatriculation électronique sera également prête avant la fin de l'année et mise en service au courant du premier trimestre 2017, a ajouté le ministre. Il a souligné dans ce cadre, la nécessité de l'unification des efforts pour faire face aux accidents de la circulation routière qui «occasionnent des milliers de victimes annuellement». «Nous sommes déterminés à ce que l'année 2017 soit celle de la paix et de la sécurité routières grâce à l'implication et la mobilisation de tous les acteurs notamment la société civile car c'est une question qui concerne tout le monde», a délaré le ministre. Il a relevé, par ailleurs, qu'avant la fin de l'année, le Parlement aura à adopter la loi modifiant et complétant la loi 1-14 de 2001, relative à la sécurité routière, avec la mise en place de la Délégation de la prévention et de la sécurité routière, «un mécanisme qui est au centre de tout le dispositif», regroupant notamment la société civile. Pour M. Bedoui, le gouvernement est «décidé à prendre à bras le corps» la question de la sécurité et de la prévention routières, soulignant que «notre stratégie dans les deux années à venir est que le citoyen algérien puisse sentir les résultats de tous les mécanismes mis en place». Pour sa part, le directeur du Centre national de la prévention et de la sécurité routières, Ahmed Naït El Hocine, a indiqué en marge de cette rencontre, qu'il y avait une «nette» régression des indicateurs de l'insécurité routière en Algérie, durant les neuf derniers mois de 2016. Concernant les avancées technologiques, il a relevé qu'il a été procédé «au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à tous les préparatifs pour la mise en place du fichier national du permis de conduire, celui de l'immatriculation ainsi que celui des infractions». «Cela va nous permettre de migrer vers le système de sanctions du permis à points et d'abandonner l'ancien système, basé sur le retrait immédiat du permis de conduire», a-t-il ajouté.