Lors de sa visite d'inspection et de travail effectuée à la fin de la semaine écoulée dans la daïra de Ben Serour, située au sud du chef-lieu de la wilaya, le wali de M'sila M. El Hadj Mokdad n'a pas caché son mécontentement quant au retard enregistré dans le lancement des différents projets programmés dans les communes de cette daïra. Le premier responsable de l'exécutif n'a pas accepté ce désarroi entamé dans cette région parmi les plus démunies de la wilaya, et cela après avoir remarqué un retard dans la réalisation de deux réservoirs d'eau potable d'une capacité de 2 500 m3 chacun, lancés au mois de décembre de l'an 2012, et les travaux devaient prendre fin et remis dans un délai de 10 mois à partir de cette date du début du projet, malheureusement les taux d'avancement des travaux n'ont pu atteindre à ce jour que 85%. A cet effet, le wali très courroucé par ce comportement a instruit son personnel d'engager une enquête en passant par la suspension du subdivisionnaire du secteur de l'hydraulique qui n'avait de prétexte pour le retard constaté dans la réalisation des deux réservoirs que le mauvais choix des lieux désignés pour contenir ces projets dans des endroits surélevés et rocheux, chose qui n'a pas facilité le travail de fondation et a obligé le chef de projet à changer de lieu à chaque obstacle rencontré ; selon ce responsable blâmé. Par ailleurs, le wali n'a pas voulu entendre ces alibis de cette oreille et insiste à rattraper le temps perdu et prendre en considération la date du début des travaux lancés depuis le mois de décembre de l'an 2012, et a octroyé un autre délai ne dépassant pas un mois, dans le cas échéant, le projet verra la résiliation qui a coûté à l'Etat une enveloppe de 52 887 767 40 DA. Un autre projet d'une grande importance pour les habitants de la commune Mohamed-Boudiaf qui ne semble pas connaître la lumière depuis son lancement au mois de septembre de l'an 2015 et n'enregistre qu'à peine 30% d'avancement des travaux. Il s'agit du barrage de Mezarzou, situé dans un bassin versant de 47,13 km2, d'une capacité de 399,200 m3 destiné à irriguer 100 hectares. Ce barrage serait d'un grand apport pour les habitants de la commune, pour la plupart des éleveurs ayant l'intention de se fixer sur place et éviter les déplacements à la recherche de la nourriture et les fourrages pour leur bétail, selon le directeur des ressources en eau de la wilaya. Le retard enregistré est dû à la difficulté de la nature du terrain, situé sur des rochers qui n'ont pas facilité la tâche aux différents entrepreneurs voulant apporter leur collaboration à cette région en vain, d'ailleurs deux chefs d'entreprise avant celui qui détient désormais le chantier ont déjà résilié leur contrat pour difficulté de l'opération, ajoute le même responsable. Pour le reste de la visite, le wali de M'sila a annoncé la bonne nouvelle de la réception et la mise en service du gaz naturel d'ici la fin du mois en cours dans un premier lieu où 1 733 habitants de la commune Mohamed-Boudiaf vont bientôt bénéficier de cette matière de première nécessité, notamment en cette période d'hiver,un projet d'une enveloppe de 222,877 MDA, réalisé grâce à la collaboration des bénéficiaires avec un montant de 17,503 MDA, par contre la Société de distribution d'électricité (SDE) a participé avec un montant de 55,719 MDA et l'Etat a déboursé une somme de 167,157 MDA. En outre 230 foyers seront raccordés en gaz naturel dans la commune de Zarzour, comme une deuxième tranche,un réseau de 9,380 km qui a coûté une enveloppe de 16,504 MDA,dont la plus grande part revient à l'Etat avec un montant de 12,378 MDA quant à la SDE et les bénéficiaires ils ont participé respectivement avec la somme de 4,126 MDA pour le premier et 2,323 MDA pour le second. A la fin de cette visite, le wali de M'sila a écouté les doléances des habitants des communes et hameaux de cette daïra qu'il a rencontrés durant son passage à proximité de leurs habitations ou sur le lieu à visiter. Comme il leur a promis de trouver des solutions à leurs différentes réclamations qui consistent en manque d'eau potable, le gaz naturel, l'électricité sans omettre des problèmes sociaux économiques tels que l'emploi, le transport et autres.