Les hommes du commissaire de police Abdelhakim Maâchou, chef de la Brigade de recherches et d'intervention BRI dépendant de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès, ont frappé un grand coup. En effet, les policiers de cette brigade ont mis hors d'état de nuire un important réseau international de vol de véhicules haut de gamme, de falsification de documents liés à ces véhicules et leur vente sur le marché national ou étranger. Ce groupe criminel a une existence et des activités sur le territoire national et même à l'étranger. Suite à des informations qui leur sont parvenues à partir de la commune de Ouled Moussa, les policiers ont lancé leurs investigations à partir de septembre 2016. Petit à petit, les enquêteurs ont commencé à remonter les ramifications de ce réseau et se sont aperçus qu'ils ont affaire à des individus très organisés et maîtrisant parfaitement la technique du trafic des numéros de châssis des autos volées. Les enquêteurs ont dû faire appel à d'autres institutions spécialisées comme la Douane nationale pour trouver des preuves. De même que la BRI a travaillé en étroite collaboration avec le bureau d'Interpol. Cette bande composée de 18 suspects tous arrêtés s'est réparti les tâches. Un groupe s'occupait du vol et de l'acheminement des véhicules, un second groupe était chargé du trafic des numéros d'identification des véhicules et le troisième les écoulait dans les marchés hebdomadaires. Des véhicules ont été réexpédiés, une fois les numéros de châssis et les documents d'identification falsifiés vers l'étranger notamment vers le Moyen-Orient, les USA et la Libye. Le chef du réseau, un homme de 40 ans, est lui-même un revendeur de véhicules d'occasion. Trois suspects, un Libyen, un Sahraoui et un Français, sont en fuite. Selon le commissaire Maâchou, 33 véhicules haut de gamme ont été saisis. Parmi le lot de véhicules saisis par les policiers, évalués à 20 milliards de centimes, il y a des 4x4 de diverses marques BMW, VW, Porsche, Ford, Toyota, ... 18 véhicules ont été volés à l'étranger et introduits illégalement en Algérie. A la fin de leur enquête, les services de sécurité ont saisi des documents falsifiés, une somme d'argent d'un montant de 1 milliard et 459 millions de centimes.