Comme prévu, les présidents des divers groupes parlementaires issus des dernières élections législatives se sont retrouvés, hier mardi, autour du secrétaire général et du directeur de la législation au sein de l'Assemblée populaire nationale. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Il s'agissait pour les présidents des groupes parlementaires du FLN, du RND, du MPA, du TAJ, du FFS, du Front el Moustaqbel, du PT, du MSP, de l'alliance Nahda-Adala-Binaa et de celui des députés indépendants, de convenir sur la répartition des divers postes de responsabilité au sein de l'assemblée, entre autres vice-présidents de l'APN au nombre de 9 et des bureaux (président, vice-président et rapporteur) des 12 commissions. Un partage qui se fera selon la loi organique fixant l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le gouvernement qui obéit au seul critère de représentativité de chacun des groupes parlementaires. Sauf que certains partis de l'opposition présents à l'APN, à l'image du MSP et du triumvirat islamiste Nahda-Adala-Binaa, ne voulaient pas l'entendre de cette oreille, eux qui veulent une matérialisation d'une disposition de la nouvelle Constitution permettant un plus grand rôle à l'opposition parlementaire, à travers leur présence au sein des bureaux de l'assemblée et de ses commissions. Une «velléité» dont on ne voudrait pas entendre parler au FLN et au RND qui ont voulu imposer le calcul des postes à pourvoir sur la base de seulement 411 députés au lieu des 462 que compte l'assemblée d'où sont ainsi soustraits les députés qui n'ont pu se constituer en groupes parlementaires. Ce que les représentants du FFS, du PT, du trio Nahda-Adala-Binaa, du front el Moustaqbal, du MSP et même du MPA ont catégoriquement refusé. C'est ainsi que, faute d'accord entre les représentants des groupes parlementaires autour d'une liste commune de vice-présidents, ce fut le recours inévitable à l'alinéa 2 de l'article 13 de ladite loi organique fixant l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le gouvernement, ce sont finalement les groupes représentant la majorité, autrement dit ceux du FLN, du RND, du TAJ, du MPA, du Front el Moustaqbel, de celui des indépendants, auxquels s'est joint celui du MSP, qui auront à établir cette liste des vice-présidents conformément au critère convenu entre les groupes désirant participer au Bureau de l'Assemblée. Une seconde liste qui sera également soumise à l'assemblée pour adoption, vraisemblablement la semaine prochaine. A savoir, seulement, si le FLN et le RND accepteront le partage de ces postes de responsabilité avec notamment, le revenant, le MSP. A noter que les chefs des groupes parlementaires du FFS et du PT ont, depuis longtemps, signifié leur non-participation aux structures de l'assemblée, avant d'être rejoints par celui du triumvirat islamiste, Nahda-Adala-Binaa.