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REFUGIES SYRIENS
Amnesty International accuse le Maroc
Publié dans Le Soir d'Algérie le 10 - 06 - 2017

Amnesty International — qu'on ne peut accuser d'avoir été tendre ou indulgente avec l'Algérie à plusieurs occasions —vient de publier un long communiqué dans lequel elle accuse, sans aucune équivoque, le Maroc d'être l'unique responsable de la situation désastreuse dans laquelle se trouvent les Syriens, maintenus par le royaume à Figuig, sans assistance, sans aide médicale ou alimentaire, leur interdisant même de joindre les ONG pour déposer leurs dossiers de demandes d'asile.
Khedidja Baba-Ahmed - Alger (Le Soir) - D'entrée de jeu, Amnesty International pointe les autorités marocaines qui «bloquent 25 réfugiés syriens dans une zone désertique à la frontière entre le Maroc et l'Algérie. Ils ne peuvent pas demander l'asile et ne reçoivent aucune aide humanitaire d'urgence». Amnesty International rappelle à la monarchie marocaine qu'«en refusant aux réfugiés syriens la possibilité d'entrer en contact avec le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés HCR, les autorités marocaines bafouent leurs obligations internationales».
Le Maroc a, en effet, non seulement refusé aux Syriens de contacter les ONG présentes au Maroc, mais il a également interdit à ces dernières, même les marocaines, d'approcher les syriens. Pour rappel, c'est depuis deux mois que les Syriens, dont dix enfants, sont confinés à Figuig en territoire marocain. Sur ce point en particulier, le Maroc a toujours soutenu que ces réfugiés ne se trouvaient pas sur son territoire. La réponse d'Amnesty International à ces facéties est cinglante : «Nous avons pourtant examiné les données cartographiques et les images satellites publiquement disponibles, et nous confirmons que, à partir des données GPS, ils se trouvent bien en territoire marocain.» L'ONG explique alors que ces réfugiés ont gagné le Soudan depuis le Liban, puis le Maroc en passant par la Libye et l'Algérie. Une fois en territoire marocain, les autorités de ce pays ont bien tenté de les expulser vers l'Algérie, mais en vain, les concernés voulant rester sur le territoire marocain, à Figuig, pour demander l'asile, sans qu'ils soient entendus. Quant à l'Algérie, face à ce drame, et conformément aux dispositions internationales en la matière, le 2 juin dernier, les autorités ont annoncé qu'elles allaient accueillir les réfugiés syriens «à titre humanitaire, autoriser le HCR à les aider et faciliter le regroupement familial pour ceux qui ont de la famille installée légalement dans des pays d'Europe».
Cette déclaration officielle algérienne a été immédiatement suivie le 5 juin par le départ et l'installation, dans la zone frontalière, d'une délégation composée du Croissant-Rouge algérien, de l'antenne algérienne du HCR et des autorités de wilaya de Béchar tentant d'apporter une aide humanitaire aux réfugiés. Des moyens matériels et des ressources humaines ont été mobilisés pour assurer l'hébergement «dans des conditions décentes et prodiguer les soins nécessaires conformément aux traditions d'hospitalité du peuple algérien au groupe syrien», avait déclaré le porte-parole algérien des AE.
Pour rappel, l'Algérie, depuis le début de la crise syrienne et en solidarité avec le peuple de ce pays, ce n'est pas moins de 40 000 Syriens qui ont été accueillis sur le sol algérien et bénéficié d'un «dispositif leur permettant de jouir de facilités en matière de séjour, de libre circulation, de scolarisation, d'accès aux soins médicaux, au logement et à l'exercice d'activités commerciales».
Toutefois, à l'offre que la délégation algérienne a formulée aux Syriens de venir en Algérie où ils pourraient se faire enregistrer, les réfugiés syriens ont émis un refus. Aussi, l'Algérie a dû lever provisoirement tout le dispositif mis en place, aucune solution n'ayant été trouvée par le HCR pour régler ce dramatique problème. Dramatique est, en effet, la situation de ces réfugiés qui, informe Amnesty International, «dorment dans des abris de fortune... les autorités marocaines ne leur ont offert aucun soin et ne leur ont pas permis de rencontrer les médecins...» Et d'interpeller les autorités marocaines pour «ne pas mettre en danger la vie des réfugiés en les laissant piégés à la frontière dans des conditions difficiles et sans aide humanitaire».
Avec des vérités crues qui plus est formulées par Amnesty International, le Maroc va avoir bien des difficultés à poursuivre dans le mensonge.


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