La lutte contre le commerce illicite des armes de petit calibre et les armes l�g�res a �t� au cœur du d�bat durant ces deux derniers jours. La communaut� internationale en fait sa priorit� et les Etats arabes sont les premiers � se tenir pr�ts pour la mise en application du programme des Nations unies con�u sur mesure pour eux tout en sachant de prime abord que les pays arabes ont de tout temps �t� fournis illicitement par les fili�res structur�es en Europe. Agn�s Marcaillou, chef de service du d�sarmement r�gional de l'ONU, a d�clar� hier lors d'une conf�rence de presse qu'elle a anim�e � l'issue des travaux du colloque r�gional sur la mise en œuvre du programme d'action sur le commerce illicite des armes, que les responsabilit�s incombent aux Etats qu'ils soient acheteurs ou vendeurs. "Les Etats vendeurs doivent engager des processus de suivi de leurs ventes pour que les armes ne se retrouvent pas entre les mains des malfaiteurs", a-t-elle ajout� en signifiant que l'objet de la Conf�rence d'Alger n'�tait pas d'aboutir � une d�claration commune des Etats participants car cela a �t� fait en 2001. Pour rappel, � la conf�rence de 2001 et aux travaux de son comit� pr�paratoire qui concernent les effets d�stabilisateurs de la prolif�ration et de la propagation des armes l�g�res dans le contexte du d�sarmement et de la s�curit� internationale, un protocole juridiquement contraignant contre la fabrication et le trafic d'armes � feu a �t� approuv�. Le protocole constituera un instrument international permettant de pr�venir la criminalit� et de poursuivre les trafiquants. Il comporte �galement des articles �tablissant des normes internationales de marquage, d'enregistrement et de contr�le des exportations et/ou des importations des armes � feu. Ainsi, la r�union d'Alger avait pour objectif de susciter des �changes de points de vue quant � la lutte contre le trafic d'armes de petit calibre et les armes l�g�res. Pour sa part, l'Alg�rie a pr�cis� qu'elle ne souffre pas de la prolif�ration inqui�tante de ce genre de trafic et cela gr�ce � un dispositif l�gislatif contraignant. 650 000 armes sont en circulation dans le monde, un chiffre inqui�tant selon les services onusiens mais qui reste quand m�me officieux car les gouvernements ne sont pas tr�s communicatifs � ce sujet.