Une d�cision inexpliqu�e et inopportune alors que le GCA/Djelfa a lanc� plus de 1 000 projets depuis 1999 et qu'elle a un bilan nettement positif. Cr��e en 1999 � l'effet de promouvoir le secteur agricole et de mettre en application une politique nouvelle agraire de l'Etat, la g�n�rale des concessions agricoles �tait au d�part un d�membrement de l'Etat au service de programmes nationaux, une entit� de gestion aux comptes �quilibr�s sans but lucratif hormis un tr�s faible pourcentage pr�lev� pour contribuer aux frais g�n�raux. Les subventions allou�es dans le cadre de la relance agricole via diff�rents fonds nationaux pour la mise en valeur sont d'un ordre astronomique, ce qui, bien �videmment, suscite la convoitise de tout quidam. Apr�s une exp�rience de pr�s de trois ans, ce g�ant du financement agricole mont� un peu � la va-vite a montr� quelques faiblesses au niveau organisationnel. C'est ainsi que la direction g�n�rale situ�e � Birtouta avait un conseil d'administration, lui-m�me rayonnant sur quelques six filiales pourvues � leur tour d'un conseil d'administration. Au-del� de ce sch�ma � l'apparence d'une param�cie, conduisant in�vitablement � des perturbations interf�rentielles, des empi�tements de pr�rogatives et une confusion d'attributions dans la pratique, il y avait �galement en mati�re de d�claration de bilans une s�paration comptable au niveau du fisc — chaque filiale avait son bilan — mais c'est la direction g�n�rale qui �tait comptable r�ellement. Pour s'extraire de l'obligation de c�der � cette configuration inop�rante, la GCA a d�cid� de se red�ployer en dissolvant les filiales pour remplacer par des directions r�gionales sous conseil d'administration. Djelfa qui �tait l'une des premi�res filiales cr��es a obtenu un statut de direction r�gionale logiquement. Cette situation qui promettait beaucoup sur le plan d'un apport multiforme pour la r�gion n'a, h�las, �t� qu'�ph�m�re. Depuis le 3 mai 2005, un fax laconique et sans expos� des motifs a "d�cr�t�" la d�localisation de la DR au profit de Tiaret. Ce fax �manait du P-DG de la GCA et somme le directeur en place de pr�c�der aux passations de consignes avec la DR/ Ouargla pour ce qui est de la coordination de Laghouat et avec la DR/S�tif pour ce qui est de la coordination de M'sila situ�e � Boussa�da. Quant � la cession des dossiers de la DR de Djelfa, la passation interviendrait selon la d�claration de l'ex-directeur de Djelfa au Soir d'Alg�riele 18 mai parce que pour l'instant trop de sp�culations se font autour de celui qui prendra les reines de la DR/Tiaret. Pourquoi une pareille d�cision au moment o� tout portait � croire que la DR/Djelfa, consid�r�e comme tr�s performante, allait plus t�t b�n�ficier d'un satisfecit ? Beaucoup de supputations font le lit � une raison qui serait li�e � des enjeux mat�riels. Doit-on croire la rumeur qui attribue cette d�localisation au fait que cette aubaine — la GCA — fait depuis assez longtemps l'objet de critiques et de reproches � la DG/Birtouta ? A cela, le directeur de Djelfa r�pond non mais n'�claire pas davantage sur ce qui aurait conduit le DG � d�localiser la DR/Djelfa. Le Soir d'Alg�rie a �t� �difi� sur la r�gularit� des op�rations incrimin�es telles Oued-Hadjia et Khetala vis�es par la rumeur. Il a �galement pris connaissance du listing des entreprises suppos�es � majorit� de Laghouat — le P-DG y �tant natif. L'�crasante majorit� est domicili�e � Djelfa. Cependant, il n'emp�che que le fait majeur r�side dans la d�localisation qui appelle manifestement � l'interrogation. Actuellement toute la r�gion jase de tous les c�t�s et cette situation cache � l'�vidence de d�sagr�ables surprises quand on sait que par ailleurs, Dejlfa vient r�cemment de perdre une autre direction r�gionale, celle qui assurait la distribution de livres scolaires au profit cette fois de Laghouat. A quelle autre direction le prochain tour.