La r�g�n�ration des huiles usag�es est un probl�me qui, actuellement, se pose avec acuit� pour le secteur �nerg�tique national. Une probl�matique � l'ordre du jour de la 24e �dition du S�minaire international sur les lubrifiants que la soci�t� nationale de raffinage de p�trole, NAFTEC Spa, organise depuis hier et aujourd'hui � l'h�tel Hilton � Alger. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Ainsi, la soci�t� Naftec produit, gr�ce � ses deux unit�s de fabrication d'Arzew, environ 160 000 tonnes par an de lubrifiants dont une quantit� en huiles de base, non consomm�e, est export�e. Entre 130 000 et 135 mille tonnes par an d'huiles finies (essentiellement pour moteurs et utilisation industrielle), formul�es par ajout d'additifs pour am�liorer leur qualit�, sont commercialis�es sur le march� int�rieur. Cela �tant, 120 000 tonnes par an d'huiles finies usag�es sont perdues et leur r�cup�ration et r�g�n�ration sont probl�matiques m�me si elles ne rel�vent aucunement de la responsabilit� de l'entreprise productrice Naftec. Un probl�me qui se pose depuis l'arr�t de l'exportation, par l'entreprise de distribution Naftal, de ces huiles usag�es pour traitement vers la Gr�ce et la Tunisie. D'o�, la n�cessit� pour l'Etat, les entreprises du secteur �nerg�tique, les importateurs de lubrifiants et distributeurs de lubrifiants d'origine Nafetc ou bien d'importation de mettre en place une strat�gie efficace en mati�re de collecte mais aussi de traitement de ces huiles usag�es. Soit, la r�alisation d'installations ad�quates dont le co�t financier s'av�re prohibitif, notamment pour Naftec. A cela s'ajoute la mauvaise qualit� des huiles pour automobiles qui sont fabriqu�es ou import�es par les priv�s et commercialis�es au niveau de certaines stations et lieux de vente de pi�ces d�tach�es. A ce propos, dans une intervention pr�liminaire, le secr�taire g�n�ral du minist�re de l'Energie et des Mines, Fay�al Abb�s, a constat� l'absence d'�tiquetage et un emballage non conforme pour certaines huiles � usage automobile. A ce titre, il a mis l'accent sur la n�cessit� d'am�liorer la qualit� de la production et de service et de pr�server l'environnement, appelant les professionnels �� faire front contre la clochardisation de cette activit�. Cela, dans un contexte d'ouverture du march� � l'importation des lubrifiants, de lib�ralisation des prix et, d�coulant de la lib�ralisation de l'aval p�trolier, de l'�mergence d'autres entit�s de production et de distribution de lubrifiants. Mais aussi au regard d'une �conomie nationale et d'un parc automobile en pleine croissance, avec l'introduction de 120 000 v�hicules nouveaux par an et dont les sp�cifications et exigences sont en pleine �volution et acc�l�ration. Naftec affirme couvrir les besoins La disponibilit�, la bonne qualit� et les performances des produits Naftec �tant av�r�es, la production de cette entreprise est � m�me, selon son P-DG, Salah Cherouana, de couvrir les besoins nationaux en lubrifiants et de satisfaire aux diff�rentes sp�cificit�s et diverses exigences en mati�re de qualit� des v�hicules d'�ge diff�rents. Ainsi, les v�hicules de tourisme repr�sentent 60% du parc roulant alg�rien dont 90% � motorisation en essence et 10% en diesel. De plus, 65% de ces v�hicules de tourisme ont plus de 15% d'�ge. Ce faisant, Naftec s'attelle, selon son premier responsable, � �compl�ter sa gamme de fabrication par des produits plus performants exig�s par les nouveaux mod�les de v�hicules et par l'introduction de nouveaux produits �haut de gamme� pour les moteurs essence et diesel�. En fait, la recherche de l'ad�quation permanente de l'offre et de la demande notamment au niveau des performances, dans le cadre d'une vision novatrice, telle que mise en avant par le vice-pr�sident Aval du groupe Sonatrach, Abdelhafidh Feghouli. Ce dernier a insist� sur la mise � niveau, la modernisation des processus de production ainsi que sur l'am�lioration des performances des produits mis sur le march�. Soit, le d�goulottage dans un premier temps des unit�s de production qui permettra, selon Salah Cherouana, d'augmenter la capacit� de production d'environ 30%, mais aussi la r�novation de toutes ses installations et la modernisation de ses outils de management de la qualit� et des outils de gestion. Cela permettant tant d'optimiser les co�ts pour plus de comp�titivit� que d'assurer la p�rennit� dans l'activit�, dans un environnement concurrentiel ouvert. Le partenariat mis en avant A rappeler que Naftec, filiale � 100% de Sonatrach et qui traite 22 millions de tonnes par an de p�trole, a trait� l'ann�e derni�re pour 18 millions de tonnes de produits raffin�s, pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 175 milliards de dinars. Un gap qui s'explique par l'incident survenu l'ann�e derni�re � l'unit� GNL de Skikda et les difficult�s de transport par pipe de produits p�troliers. Ce faisant, cette manifestation, r�unissant les producteurs et consommateurs de lubrifiants en Alg�rie et autres op�rateurs �trangers, est voulue impulser une dynamique de prise de contacts et partenariat multiforme, selon le P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, confort� par le succ�s de l'exp�rience v�cue avec l'op�rateur fran�ais Total. Le P-DG de Sonatrach a t�moign� de la volont� de son groupe de �participer � l'implantation de nouvelles capacit�s de raffinage, production d'huiles de base, formulation et distribution, ainsi que dans la distribution, la r�cup�ration, le recyclage, la r�g�n�ration ou l'�limination des huiles usag�es pour la satisfaction du march� alg�rien et pour l'exportation�.