L'Union nationale des travailleurs du secteur de la formation professionnelle a tenu hier son conseil national au Centre culturel d'El-Biar. F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - A l'ordre du jour de cette r�union figurent les "difficult�s et entraves subies par les travailleurs et membres de l'union affili�e au Snapap", explique M. Djilali Hamrani, pr�sident de l'Union nationale des travailleurs du secteur de la formation professionnelle. Selon ce syndicaliste, la priorit� est accord�e aux discussions et � la r�flexion sur "les d�passements" que subissent les membres du syndicat de la part des directeurs des �tablissements du secteur. "Nos actions syndicales sont entrav�es, et nous subissons des pressions au quotidien. Ces ainsi que des sanctions tombent r�guli�rement touchant les travailleurs affili�s � notre union et donc au Snapap", a d�clar� M. Djilali Hamrani lors de la r�union tenue hier. Pourtant, explique le syndicaliste, nous sommes n�s dans le cadre du pluralisme syndical. L'intervenant illustre ses propos en citant des menaces prof�r�es par des directeurs d'�tablissement et par des directeurs de wilaya. Evoquant aussi des cas de suspension, M. Hamrani dira que le Snapap est particuli�rement vis� par ces tentatives d'intimidation. Les membres de l'union, r�unis hier, ont �galement cit� le probl�me dit des œuvres sociales qui constitue un d�saccord avec le minist�re de tutelle. "Les œuvres existaient dans chaque �tablissement mais en 2003 le minist�re de tutelle et l'UGTA ont d�cid� de les transf�rer au niveau des directions faisant que ces œuvres ne sont plus g�r�es par les travailleurs. Il y a eu un P-V d'accord entre notre union et le minist�re pour que ce dossier soit �tudi� pendant l'ann�e derni�re, mais rien n'a �t� fait � ce jour. Nous exigeons une solution � cette situation dans les plus brefs d�lais", a d�clar� M. Hamrani. Devant cet �tat de fait, les membres du syndicat ont d�cid� d'initier une p�tition au niveau des diff�rentes institutions dans le but, expliquent-ils, de prouver aux responsables du secteur que ce ne sont nullement les travailleurs qui ont d�cid� le transfert des œuvres sociales. Figurent �galement parmi les revendications des travailleurs leur participation � l'�tude du statut particulier, l'augmentation des salaires ainsi que le respect du pluralisme syndical. Privil�giant le dialogue pour l'instant, les membres de l'union se disent cependant pr�ts "� prendre d'autres mesures de protestation dans le cadre de la loi."