Les employ�es de l'APC de Tizi-Ouzou, une centaine de femmes sur un ensemble de 300 vis�es par la r�siliation des contrats, ont d�cid�, avec le soutien de leurs coll�gues masculins, de fermer le si�ge de l'APC jusqu'� l'annulation des d�cisions de r�siliation de leurs contrats et le paiement de 6 mois d'arri�r�s de salaire et le rel�vement de celui-ci � 10 000 DA, comme promis par le P/APC, selon leurs dires. A la suite de cette d�cision discriminatoire, les femmes ne d�col�rent pas et fustigent les responsables de l'APC, �lus et fonctionnaires confondus, qu'elles accusent de dilapidation de biens publics, de client�lisme, de recrutements int�ress�s, de n�potisme, de favoritisme, d'incomp�tence... Les r�siliations faites en catimini entre le 25 et le 31 mai dernier mais signifi�es ce lundi 6 juin ont soulev� la col�re des femmes employ�es qui s'estiment vis�es injustement et de mani�re discriminatoire par rapport aux hommes dont on redoute la r�action, certains ayant �t� recrut�s r�cemment donc non concern�s et m�me titularis�s, alors que des postulantes ayant subi le concours avec succ�s ont �t� �cart�es et ont vu leurs contrats r�sili�s. Parmi cette cat�gorie figure une mal-voyante qui a d�croch� la premi�re place au concours. Dans le flot des r�criminations, on indique qu'il y a des �migr�s r�sidant en France qui continuent d'�tre pay�s, des parents de responsables aussi pay�s pour rester chez eux et m�me des cas doublement pay�s pour se taire, chose invraisemblable mais cr�nement proclam�e. Les protestataires affirment �tre "seules � faire le travail de l'APC pendant que les permanents se pavanent en ville au vu et au su des �lus et autres responsables, incapables d'assumer leurs missions. Elles citent � ce propos des exemples concrets, entre autres le budget suppl�mentaire 2004, la cr�che de la nouvelle ville, l'abattoir, etc. Elles exigent, par cons�quent, l'annulation des d�cisions de r�siliation, le paiement des 6 mois de salaires impay�s, le rel�vement du salaire � 10 000 DA au lieu de 7 500 DA actuellement et le maintien au poste et la titularisation selon le poste et la comp�tence. "Au cas o� le wali serait derri�re cette d�cision, comme on laisse entendre, qu'ils viennent nous en expliquer les raisons", indiquent-elles encore avec d�termination.