Les mis en cause dans l'affaire de Mehdi Sari, le jeune tortur� au niveau de la r�sidence d'�tat Moretti – Club-des- Pins, dont le nombre est d'une dizaine de personnes, seront jug�s le 7 juillet au niveau du tribunal criminel pr�s la cour de Blida, a-t-on appris de source judiciaire. Incarc�r�s dans un premier temps � la prison d'El-Harrach, puis transf�r�s vers la prison de Blida, les poursuivis dans cette affaire doivent r�pondre des chefs d'inculpation d'enl�vement, s�questration, coups et blessures volontaires etc. Des chefs d'inculpation s�v�rement punis par les articles du code p�nal. Cependant, au-del� des griefs retenus contre eux par la chambre d'accusation, les pr�venus s'expliqueront pour la premi�re fois publiquement sur cette affaire en r�pondant aux questions du tribunal criminel. Pour les observateurs, le jugement de cette affaire qui rel�ve du droit commun l�vera le voile qui a jusque-l� entour� les �v�nements qui ont marqu� la r�sidence Moretti dans la nuit du 8 au 9 d�cembre 2004. Cette affaire avait connu, faut-il le rappeler, une large m�diatisation du fait que parmi les personnes poursuivies figure le fils du directeur g�n�ral de cette r�sidence d'�tat, en l'occurrence M. A. Melzi. Pour rappel, le jeune Mehdi Sari avait �t� enlev� dans la soir�e du 8 d�cembre 2004 par un groupe d'individus, dont certains sont r�sidents au complexe de Moretti. Selon la version de la victime, il a �t� tortur� dans la r�sidence d'�tat avant d'�tre abandonn�, laiss� pour mort, sur la route Alger-Z�ralda. L'affaire prise en charge par les �l�ments de la Gendarmerie nationale et la justice avait entra�n� l'arrestation d'au moins une dizaine de personnes alors que la onzi�me personne aurait pris la fuite. Selon les r�v�lations des proches de la victime (son fr�re), �une histoire de fille �tait � l'origine de cette affaire scabreuse�. De son c�t�, Mehdi Sari avait charg� ses agresseurs, en les accusant de �vouloir le tuer�. Selon la m�me source, �les certificats des m�decins l�gistes sont cat�goriques : il s'agit bel et bien d'une tentative de meurtre�. Cela dit, le proc�s qui se tiendra le 7 juillet prochain l�vera le voile sur une affaire qui rel�ve certes du droit commun mais expliquera � l'opinion publique les dessous de certaines pratiques ayant eu pour th��tre un lieu hautement �symbolique� de l'�tat.