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LIBERT� D'EXPRESSION ET D�VELOPPEMENT DE LA D�MOCRATIE PARLEMENTAIRE Auditions publiques de d�put�s euro-m�diterran�ens
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Poursuite de l'occupation isra�lienne des territoires palestiniens, occupation de l'Irak par les USA, �tat lamentable de la libert� d'expression dans la plupart des pays arabes et d�mocratie parlementaire al�atoire partout. Au Caire, Rabat, Alger, Tunis, Riad, Tripoli, Damas, etc. La r�solution vot�e le 8 juin dernier par le Parlement europ�en et relative aux atteintes aux libert�s commises par Alger figurait dans le document de travail. A l'�coute du rapport sur le d�veloppement humain pr�sent� par le Pnud en l'occasion, les pr�sents � cette journ�e d'�tudes euro-m�diterran�enne �taient sid�r�s et estomaqu�s. Lorsque le Pnud, organisme des Nations unies, reprend la terminologie et les paraboles d'ONC ou de mouvements associatifs, c'est que �a va r�ellement mal, tr�s mal dans ces contr�es du monde o� les dictatures rivalisent de ruses, de malices, de r�pressions f�roces pour confiner leurs peuples � des r�les de comparses, de sujets ou de "non-�tres". Dans le monde arabe, la situation de la libert� d'expression et le d�veloppement de la libert� parlementaire oscille, selon le Pnud, entre "le m�diocre et le tr�s m�diocre". Auparavant, c'�tait au tour de Josep Borell, pr�sident du Parlement europ�en, de relever que "les droits de l'homme" et "les libert�s individuelles et collectives" sont le socle sur lequel toute coop�ration entre les rives nord et sud de la M�diterran�e doit �tre con�ue et b�tie. H�l�ne Flautre, eurod�put�e et pr�sidente de la sous-commission "droits de l'homme" du Parlement europ�en, abondera dans le m�me sens que J. Borell. Le plus inqui�tant et cynique est que, comme le rel�vera, brillamment l'avocat, ex-d�put� et d�fenseur des droits de l'homme, Mokhtar Fabeli, est que ni les "accords d'association" qui mentionnent, express�ment, et plut�t plusieurs fois qu'une le "respect des droits de l'homme", les libert�s "d'association", "d'opinion" et d'expression, ni la PEV (politique europ�enne de voisinage) ne semblent �mouvoir ni faire reculer les dictatures dans le monde arabe. Au plan formel, les gouvernements arabes acceptent les principes de "Parlement", de s�paration des pouvoirs, mais, en d�finitive, rien de tout cela n'existe. Ce ne sont que des d�cors plant�s pour tromper l'ennemi et "faire croire que". Les participants � cet int�ressant s�minaire conviennent toutefois que "l'Union europ�enne et ses partenaires m�diterran�ens peuvent s'appuyer sur un nombre impressionnant d'instruments pour poursuivre leurs objectifs-cl�s et communs". Objectifs consistant � promouvoir "l'Etat de droit", la "d�mocratisation", "le respect des droits de l'homme" et des "libert�s fondamentales". La sous-commission "droit de l'homme" du Parlement europ�en a recens� dix domaines dans lesquels une utilisation efficace des instruments de protection des droits humains est possible en "Euro- M�diterran�e". Dialogue politique sur les droits de l'homme et la d�mocratisation avec les partenaires MEDA, renforcement du partage des connaissance et de l'exp�rience, am�lioration de la coordination entre les d�l�gations de la Commission et les ambassades des Etats membres, �tablissement de contacts r�guliers entre les d�l�gations de la Commission et la soci�t� civile en coordination �troite avec les ambassades des Etats membres de l'UE. Elaboration de plans d'action r�gionaux, am�lioration des cadres �lectoraux... Dans le document de travail soumis aux participants, des pages enti�res sont consacr�es � l'Alg�rie et aux nombreuses atteintes � la libert� d'expression commises dans notre pays. L'Alg�rie a eu aussi le triste privil�ge de constater que la r�solution du 8 juin dernier du Parlement europ�en et relative aux d�passements commis par les pouvoirs publics en mati�re de droits de l'homme �tait adjointe et solidement coll�e au fascicule remis aux s�minaristes. En pages int�rieures, sont relev�es et r�sum�es, avec exactitude, les affaires Mohamed Benchicou, Benaoum, celles des journalistes du Soir d'Alg�rie, du Matin, de Libert� et toutes celles concernant les journalistes emprisonn�s, en voie de l'�tre ou harcel�s. L'Alg�rie �tait repr�sent�e � cette audition par Sa�da Berrazagh, d�put�e FLN.