Les complications du diab�te seront au centre des deuxi�mes journ�es de diab�tologie qui s'ouvriront aujourd'hui (mercredi) � l'universit� de Jijel. Ce v�ritable fl�au des temps modernes qui touche pr�s de 194 millions dans le monde n'�pargne aucune cat�gorie sociale. Notre pays n'est pas en reste puisque plus d'un million de diab�tiques ont �t� recens�s dont 7% sont des enfants. 10% des patients alg�riens sont atteints de diab�te de type I, diab�te insulinod�pendant (DID). Selon les statistiques fournies par les organisateurs de ces journ�es, la wilaya de Jijel a estim� l'ann�e �coul�e, le nombre de diab�tiques � 2817. Les endocrinologues ne cessent de tirer la sonnette d'alarme sur cette maladie qui souvent "reste silencieuse" jusqu'au jour fatal. C'est un fl�au aussi, dit-on, qui est "peu appr�hend�". Souvent, faute d'un "diagnostic pr�coce et d'un d�pistage � temps" de graves complications possibles pouvant se traduire par une c�cit�, une amputation, une insuffisance r�nale, o� tout simplement une maladie cardiovasculaire. Les professionnels pr�conisent comme palliatif "l'am�lioration de la formation des m�decins sp�cialistes en la mati�re afin de permettre � ces derniers de diagnostiquer plus rapidement le diab�te et apprendre aux diab�tiques � se prendre en charge dans toute la mesure du possible". Les sp�cialistes recommandent, entre autres, de "simples tests de d�pistage chez les sujets � risque". "A ce sujet, on apprendra des organisateurs que dans le cadre du renforcement du d�pistage et dans le sens d'une meilleure prise en charge th�rapeutique les autorit�s sanitaires locales ont install� en mars 2003 un r�seau dans le but de suivre les diab�tiques de la wilaya. Pour ce faire, vingt-deux points de consultation encadr�s par des m�decins g�n�ralistes, situ�s dans les localit�s rurales et enclav�es ont �t� �tablis. Depuis la mise en place de ce r�seau, il a �t� constat�, indique le Dr Mme Z. Benseradj, "un recul significatif du taux de mortalit�, des amputations et du nombre d'hospitalisations parmi les patients atteints de diab�te. Pour Mme Benseradj : "La sant� n'a pas de prix, mais elle a un co�t." Les objectifs � atteindre de ces deuxi�mes journ�es, note-t-elle sont : "Un diagnostic pr�coce du diab�te par le lancement de campagnes de d�pistage et une meilleure prise en charge du diab�tique notamment au niveau des communes de Sidi Maarouf et Ziama- Mansouriah afin de pr�venir la survenue des complications graves…" Notons enfin que cette manifestation scientifique de deux jours organis�e par le secteur sanitaire de Taher, verra la participation de plusieurs sp�cialistes dans le domaine, qui auront � animer des communications et partager leur savoir-faire et leur exp�rience au sujet de la pr�vention et moyens de surveillance du diab�te de type 2, le traitement du diab�te et facteurs de risque et ses complications entre autres.